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3 TJN DEBAT : LES MENTAUTES COLDECTIYES 575

deux niveaux differents : a) en tant que mentalitć parliculiere d’un groupe professionnel (los lćgistes, les juifistes de tout bord) on de 1’enspmble d’e ia socićfcć, et b) en tant que eomposante (te lfV mentalilć gćnćrale. Sans transforiper rhomme en homo iuriilicus. Car ce qni se pose, c'est de constaterplus simplemnnt pourquoi et copiment, en "rattant 1’homine, on retrouye* mać place et avee un poids meMirables, Vhon^o iuridicus anssi.

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Une dófinition de la raentalite juridique en tani quy telle et dans, ses imbrieątions jpolitiijiięs, .sócjiales, etc., est Ioirt. d’e.tre une taehe aiseę. II est taepie de proceder par ćlimination. LYMude technique du droit. leś_L concepts juridiqnps eonsaeres, los dootrines du (Troit^ la Mructurc e‘ 1’łnstoirę systA*niatique des institntions resfent eb dehors de l’łli$tioir de la rpeirlalite juri(lique. Sauf sMl ,s’agit non nas de lem' ^inalysc disci-plim tre_? npiis de lęur reflet dans la WćUanschaUntg de Pliomme^ danś son comporleuient quó1idien_; danS ses 1‘eaetiod^ ibstinctlyes, pans tes dtatf. atfeclijts, dans ses aćtes de ivjet. U y a au,ssi pn style juridiąue <jui peut uiar^ner la mentalitć genórale d^iŁe ćpoque óu (rtine soCietd ddteuninee.

•T^Tai parle d*eysemb1e social. Avec, a ,la liibile, la socićte sous telle on telle de ses hypostascs. Mait 1’ćtude dc cette mentalitó releve-t-elld de 1’hjstoii'e óu de 1’etlinolojgie juridiąue? La question sfe pose pour ceux qui, comfne Celu i qbi t-obs parle ², n’arteteut pas cette derniere discipline ^ 1’etiide des societes archaiqUes dt dds rcstiges Pu survivances d’un pasSć folk!orique du sein des soeidtes ddreloppees, en tant 'duo sooićtćs prćtcudfunent debalrassćes dd veritable TiiVeau ethnologique efdateur, au prdsent et 'a 1’aYebir. II n’y a pas d’erreul^J de tanger 1’llistoire des men^alites dabs l*un des compartimettts nouYeautf de 1’ethbohistoire.

Un probleme essenfiel est eellil dćt rUpports entre les conceptS et les contraintes du droit officiel, du droit legał ou positif, d’un cótć, et la meutalitd jundiquę ,rdellp, elfectiYe, «organiqUe» dbme soeidtó ou d’un eusemblesocial, de raufre cótś. Eapports de consensus reel ou apparent, partiel ou intdgral, de distorsion (dścalage incomprćhensif, hlićnation ou frudiation) ou de rejet. Les exempleS sónt a la portee de qulconque s’est un pcu familiarise areC la sociologie et l’etbndlogique jnridiques. Surtout t,’il a recours a une analyse critique fondee sur une rision dialectique et deterministe de 1’histoire.

Le pro bierne n’est pas nouvean. Horace ne faisait pas une ddcouvcrto cn ious invitant k npus interroger : Quid leges sine moribusf Les mores e’dtait la mentalitć juridique qui, selon lui, devait feous-tendre de manierę siifFi-.ain.ment eoneordante l\5difice de la idgislation, de la lćgalitó et de la legi te. Depuis llorace, rhumanite n’a pas ecsse de rechercher, soit le ddfieile aecord de ces deu\ termes, soit un modele de lćgite qui subordonne a la fois les leges et les mores a un faeteui' exterieur moins problómatique.

Dans toute sa grayitć, le problćme se pose lorsque la soeiete, donc auioi ehaque indi\idu en tant que zóon polilikon, doit resoudre le problćme du progres, de la modernisation et eelui de la revolulion.

^z Corclatia intre etnologia juridicó $i isloria drepiului, ia Melodc not si problćme de pers-pectiod ale cerceldrii $tiintlfice, Bucurc^U, 1970. p. 607 — 616 ęi Etnologia juridica in Inlroducere In etnologie, Bucure$ti, 1980.