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COMPTES RENDUS

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En s’occupant de la maniete dont Finsurrection de septembre se reflćte dans la presse bourgeoise et social-dćmocrate d’autres pays, lc professeur D. Kosev mentionne des articles parus dans la presse ń diffćrentes orientations poliliques d’Angleterre, de France, d’AUema-gne, de Pologne, de Belgiąue et de Tchecoslovaquie. En generał, ils reprenaient; les assertions de la propagandę fasciste bulgare. C*est en Roumanie, en Yougoslavie et en Grece que 1'msur-rection antifasciste de septembre a eu le plus vif succes. Ayant intćrćt i ne pa$ prćsenter aux masscs ouyrieres roumaines Finsurrection ouvrićre et paysanne bulgare dans ses propor-tions rcelles, et & ne pas discrediter le gouvernement Tzankov, la bourgeoisie roumaine tente, aussi bien dans la presse gouvernementale que dans celle de Fopposition, de minimaliser le dćveloppement et Fimportance de Finsurrection. Ce fait est lllustrć par toute une sene de cita-tions dans la presse bourgeoise roumaine. Les matenaux de presse laissent voir que la bour-geoisie de tous les pays manifeste sa sohdante de classe avec la bourgeoisie bulgare.

En echange, le proletariat revolutionnaire International et les masscs ouvneres accueil-lent avec grand enthousiasinc Finsurrection et expriment leur parfaite sohdante avec la lutte des ouvners et des paysans bulgares. Ce fait est egalement illustre par les citations de la presse communiste de presque tous les pays d*Europe, Fauteur presentant pour chaque pays les con-ditions politiques inteneures specifiques dans lesquelles agissent les communistes. En souli-gnant Fimportance de la sohdante ouvnere Internationale dans la lutte contrę la reaction, lę Comite Executif de FInternationale Communiste lance un appel apx ouvners et paysans d’Eu-rope et d\Amerique en les exhortant d’agir contrę le regime reaclionnaire de Bulgane. Mal-heureusement, la presse communiste de Fćtranger, y compris celle sovietique, n’a pas dispo-se en temps utile d’informations authentiques sur le deroulement des evćnements de Bułgarie et par consequent la propagandę fasciste reussit ó dćrouter Topimon publique mondiale. A 'son tour, le Parti Communiste de Bułgarie a commis la faute de ne point se garantir des haisons plus etroites et plus sflres avec les commumstes et les forces avancees d’auti*es> pays.

La classe ouvnere de Yougoslavie, de Roumanie et de Grece accueille avecr le plus grand jnteret Tinsurrection populaire de septembre. Mais les pailis commumstes de Yougosla-,vie et de Roumanie se trouvaient affaiblis commę suitę des durs coups portes par la bourgeoisie reactionnaire de ces pays. Les conditions dhllegalitć ou les commumstes yougoslaves et roumains deployaient leur activite ne leur ont pas permis d'agir plus vigoureusement en faveur des commumstes bulgares engagćs dans la lutte contrę la reaction. Le parti indćpendant ouvner de la Yougoslavie par exemple, etait prćoccupe en juillet 1923 par Torganisation des seerć-tanats provisoires rćgionaux. Ce n*est que le l^er aodt que le joumal commumste « Borba i a pu commeneer son apparition. Des relations incompletes de « Radnik * on peut constater que les oilYners yongoslaves- consideraient Tinsurrection de septembre comme une lutte pour * la hbćration des Balkans en generał > et qu’ils se sont efforces d’assurer a leurs cainarades bulgares une aide matenelle et morale¹.

Le Parti Communiste de Roumanie voyait dans le Parti Communiste de Bulgane une force du mouvement communiste et revolutionnaire des Balkans; aussi, accueillit-il avec beaucoup de joie Tinsurrection, eu manifestant son sincere regret pour Techec qu^,elle avait

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subi. L’auteur specifie que le Parti Communiste de Roumanie a deploye une large actiou pour

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L^łauteur mentionne deux articles de « Borba >, caracteristiques pour la position du PartLĆonuuuniste de Yougoslavie vis-i-visde Tinsurrection.A cóte de ceux-ci ii y en a d’autres, ćgalement de * Borba », concernant Tinsurrection. Amsi, dans lć numero du 4 octobre paralt un appel lancć au pro lć tana t de Yougoslavie intitule : « Pour aider les ouvners et les paysans bulgares \ dans lequcl on rappelle les actions de protcstation contrę les massacres de juillet et On mentionne qu^łen septembre «les masses de paysans pauvres avaient compris que leur interćt se confondait avec celui des ouvriers et que c’etait pour cela qu^,elles luttaient eóte k cóte contrę ie regime d^ppression de Bułgarie ». Le numero suivant (14 octobre) de «Borba »> lance un appel pour accorder de Taide aux revolutionnaires bulgares refugies en Serbie, dont nen qu'śl Niś se trouvaieut deux mille. (Fac-sinults des N¹ 36 et 37 de « Borba »).