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YiNOTffcMB Ann£b. — N* 823 Lu nntn6ro t 1 tran# Ybndrbdi 23 Ma! 1930

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Administratrur : Albert Colin

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Administration : rue de Berlaimont, Bruiellei R«f da Con. Nof 19.917*1! ei 19

Louis GAYAGE

Vers Fan 1904, un dimanche matin, on vit se pro-ire, sur la place d’Esneux, un ćvćnement mćmo-able. Devant Fćglise, en prćsence des villageois ćbau-'lis, s’ćtaient assemblćs d'insolites personnages, les m chauues, les autres trćs chevelus, qui prononcć-eni des discours et accomplirent les rites d'un culte onnu. lis plantćrent un arbre si petit quil en ćtait ouvant, Us signćrent sur une table minuscule un gistre dćnommć Livre d’Or, puis ils allćrent dćjeu-r de bon appćtit, avec la conscience du devoir ac-mpli. Ils venaient d'instituer sur notre sol le rituel la premićre Fitę des Arbres.

[ 11 y avait Id Edmond Picard et le pćre Dom, dit n d' Ar denne, Charles Delchevalerie et Olympe Gil-Charles Bernard et le rondouillard abbó Van der t, Georges Virris et son monocle, larchitecte Van r Snaelmen, Augustę Donnay, Joseph Rulot, F6lix son, Edmond de Bruyn, Oscar Colson, Oscar rchmans, et nombre d'autres seigneurs de moindre or tance.

Le petit travail innocent et virgilien auquel %’ćtaient rćs ces messieurs ćtait symbolique. A lappel d‘un ividu qui devait mai tourner et devenir moustiquaire,

i sous 1’ćgide du maieur Nandrin, ils ćtaient accou-s de partout, pour proclamer la nćcessitć de protć-r les beautćs naturelles du pays.

La fćte initiale fut plusieurs fois rććditee, avec des tćges et des chceurs d’enfants d 1'appui des orateurs bonne volontć. A Esneux mime, sur le plateau de umont d od Fon embrasse un si beau panorama, cćlćbra le geste de Ićdilitć qui $'imposait les sacri-s nćcessaires pour que ce magnifique observatoire fdt jamais envahi par lindustrie. Une autre foisrevint sur la place de 1'Eglise pour inaugurer une ue de bronze ornće d’un poćme wallon qui honore arbres bienfaisants.

A Lićge, en pleine exposition de 1905, un chćne

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commćmoratif fut plantć en grandę cćrćmonle, et Mme Madeleine Roch, de la Comódie-Franęaise, l'as-pergea d'alexandrins. Ce baptime lyrique porta mal-heur, non seulement au nouveau-nć qui succomba, mais aussi d ses nombreux successeurs. A Lummen. en Limbourg. Varbre centenaire qui fait avec Georges Virrćs la gloire du patelin, fut haranguć par Camille Lemonnieret ne s'en porta pas plus mai.

Ces dćmonstrations, qui rćunissaient plus ou moins pćriodiquement les mćmes pćlerins, tendaient d con-vaincre les populationset surtout les nouvelles couchesde cette vćritć que Fair pur ei la repo-sante verdure sont choses indispensables d cótć des agglomćrations surpeuplćes, et que la forćt rćpare les mćfaits de Fusine.

Et puis U y a eu la guerre, pćriode peu pro-pice d Fidylle. Mais, ce qui semble prouuer que les fćtes des arbres n‘avaient pas ćtć inutiles, aprćs la tourmente on a vu naitre, quand il a fallu qu'eUe naquit, FAssociation pour la dćfense de FOurthe. On n'avait pas converti tout le monde, puisque la rśglon ćtait menacće de nouveaux vandalismes, mais on avait ćueillć assez de sensibilitćs pour dćterminer le vigou-reux mouvement de rćaction qui s'imposait.

Au pays de Lićge, cette vigilance ne peut pas s'en-dormir. Les exigences de Findustrie, en arrachant au sol de ses richesses, ont depuis un sićcle dćfigurć la vallće de la Meuse, tandis que, sur le cours de FOurthe, les carrićres ont fait d'affreuses blessures aux coteaux rocheux chers d Augustę Donnay. II n'y a plus d rerenir sur ces dćg&ts, qui reprćsentent la part des fatalites, et sont condition de la prospćritć de la contrće. Mais aprćs tant de concessions au Monstre, une heure sonne ou Fon s'aperęoit qu'il serait dange-reux de ne pas Farriter, sans retard, dans ses enva-hissements. U est d’hygićne ćlćmentaire, surtout dans un pays comme le nótre, de maintenir des rćserves de naturę. Si. par exemple, Tilff et Esneux n’existaient

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Sturbelle & Cie

18-20-22. RUE DES FRIF1ERS, BRUXELLES



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