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1072 POT7BQTTOI PAS t

pas la folie de youloir en donn er la preuve; mais, tout de mdrne, avec ses discours belliqueux sans raison — k molns qu'll n’y alt des raisons de polltlque intćrieure — Mussołinl exagćre...

1830, sous le signe des barricades,

1930, la Paix et un beau € Morse

Aa concours hippique

Les dames qui furent les plus remarąuće* par rćlćg&nce de leur toilette furent celles qul la rehaussaient «q por-tant des bas € Mireille i.

Ł‘j tvieluV»t

Qu’est-ce qui lui prend?

Tandis que M. Briand appelle les peuples de TEurope k m fćdćrer, M. Mussołinl, rećditant k Florence son discours de Livourne, prononce les paroles les plus belliąueuses qu’un chef d’Elat se solt permis depuis Guillaume II. Appel du pied, moulinet du sabre, regards flamboyants, rien n’a manque a cette manifestation d’eloquence. Ayant sans doute decouvert les c Narratlones et Conciones » de nos annćes de collćge, le Duce a repris le vieux thćme du sćna-teur romain offrant aux Carthaginois la paix ou la guerre dans les plis de sa togę. « Ou l’araitić prćcieuse de 1’Italie ou la plus dure hostilitó i, a-t-il dit. Ces fortes paroles, naturellement, ćtaient profćrćes k la cantonade mais c'est śvidemment la France qul est visóe. c La parole est une belle chose », a-t-il dit egalement, « mais les canons, les ayions, les mitrailleuses sont une plus belle chose encore ».

DiableI Depuis la c poudre sćche » du Kaiser on n'avait Jam ais rien entendu de si menaęant.

Cependant, dans ses conversatlons, M. Grandi, le mi-nlstre des affalres ćtrang£res de ce belllqucux Duce se montre condliant, pr€t k toutes les ententes. Alora, quoi? Du chantage? € Sois mon trkrt ou Je te tue »?

Pour ótre cravat4 toujours au dernier goOt, c’est k la maison Charlet, 42, rue du Treurenberg, que vous trouvez li plus beau choix, rien que les artlcles modę. Ses cols,

La Yćnus noire

CTeet ain&i que l*un de nos confrćres salue Josćphine Baker et U ajoute : « Elle se prćsente pour la premifcre fois chez nona dans ces numćros d’ivresse dionysiaque et de frćnćsie sauvage qui firent sa vogue foudroyante; elle exhiba sa fameuse danse des bananes, 1'hilarante danse du poulet, enfin, ce charleston qui devait consacrer sa gloire ».

Aucun lecteur du t Pourąuol Pas? » ne voudrait avouer qu’ll nra pas ru ęal Mais quel embouteillage en perspective cevant le Casino.

Le danger

Au fond, nous croyons bien que ce Mussołinl, oratoire-ment belliqueux, n'a pas plus envie d’en dćcoudre que n’im-porte qui, et comme les hommes d’Etat franęais se sont oondamnćs au pacifisme par doctrine ślectorale, ils sont dćcides k la plus grandę longanimltć. Le danger, c'est toujours llncident populaire. Les Franęais, le peuple franęais, 01 reiuse k prendre les Italiens au sśrieux comme ennemls 4ventuels. Hs crolent toujours k la lćgende, au mot du roi Murat: c foutez-les en rouge, foutez-les en bleu, foutez-les en vert, ils fouteront toujours le camp ». Puls, 11 y a 1'his-toire de Caporetto et quelques autres. Or, ce sont \k de yiellles histoires. Mussołinl a galvanisć son peuple et son armće et les Italiens seralent aujourdliul des adversaires trta redoutables. Nous sommes conyaincus qu'ils ne lei out

Les Etats-Unis d’Europę

C^est un grand r6ve, un vleux r6ve. Dćjń Henrl IV et Sully, l'abbś de Saint-Pierre, et avant eux les granda papes du Moyen Age... M. Aristide Briand a d’illustres deyanciers. mais tous sont restćs dans la pure thćorie. Entreralt-il, lui, dans le domaine de la rśalite?

Le projet de Fćdćration europćenne qu’il yient de sou-mettre aux puissances n'est pas tres prćcis, — Cćtait plus prudent —, mais 11 repose sur un document, un memorandum dont on sera bien obligć de tenir compte, dont on ra beaucoup parler.

Comment en parlera-t-on?

Les diplomates, les professionnels de la politique Internationale, ceux qui ont vu de pres les complications de passions et d’intóróts qui gouvernent toujours la politique, sont sceptiąues. S’ils occupent de hautes situations, ils se reseryent et gardent un silence prudent; s'ils sont indć-pcndants. lis haussent les ćpaules.

Vue de prks, la situation, en effet, n’est guere encoura-geante. La 8. D. N. ne gardę son prestige qu’& force de prudence et... de longanimitó. Elle s'est lalssć bafouer par une puissance minuscule, comme la LIthuanie, qui conti-nue, malgrć tous les conseils, toutes les dćclsions de Ge-nćve, a maintenir avec la Pologne un ćtat de guerre larvće. La Conference de Londres — les bobards officiels n*y chan-geront rien — a dćmontró que, pour le moment, tout des-armement naval ćtait impossible. MM. Briand et Grandi ont beau dśjeuner ensemble, les rapports de la France et de ritalie restent tendus et Mussolini vient de faire sonner ses ćperons et d’aglter son grand sabre de la faęon la plus dósagrćable. Bref. si le Conseil federal europeen śtait cróć, il aurait pour commencer k rćgler toute une s4rie de quee-tions k peu pres insolubles. Et pourt&nt, le moment n’eet peut-dtre pas mai ohoisi...

OIDRB MERCIER, vrai Jus de pommes de Normandie, Boisson tres rafralchlssante, rue de Bethlóem, 86.

Tayerne-Hotel < Mirabeau »

Buffet froid. — Consommations lw choix. — 40 chambres. — Eau courante. — Ascenseur. — Chauffcge. — Tout oonfort. 18, place Fontainas, Bruxelles. TśL 186.08.

En effet...

En effet, c’est peut-€tre au moment oO les questiona en suspens paraissent insolubles par les voies ordinaires qu’U faut recourir aux moyens extraordinaires. La plupart des peuples de 1'Europe ont, pour l’lnstant, quantitó de raisons d’en venir aux mains; aux ćpoques belliąueuses de l’hls-toire on s’est battu pour beaucoup molns que cela. Seule-ment, personne ne dśsire la guerre. Tout le monde en a peur, meme les Italiens, m6me les Hongrois. Les peuples ont beau avoir la mćmoire courte, les horreurs de 1914-1918 sont encore trop proches pour que n’importe qul envlsage de gaitć de cceur la perspective de repasser par Ul Aussi, les gouvernements les plus matamores n’ont-ils qu’un dśsir, celul de sauver la face et de continuer k faire les fiers k bnfl muli danger rćel. Avec son projet de Fćdóratlon qui



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