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120 LE CHOLERA

et aussi d*une souche El Tor, une souche de vibri.ons des eaux et une souche « rough » (cholera?), dans un milieu ajuste a pH 8,0, et dont la composition repondait a la formule $uivante:

Phosphate d^mmonium (NH^HiPO*)..... 0,1    g

Glucose.................. 0,1    g

Chlorure de sodium (NaCl)......... 0,5    g

Sulfate de magnesium (MgS0₄, 7H_aO) ....    0,02 g

Phosphate dipotassiąue (K^HPO^    ......    0,1    g

Eau distillee q. s. p............. 100 ml

Notę. Le phosphate (Pammonium fournit, aprós 24 heures de culture b 37°C, un meilleur rendetnent que le sulfate d^łammonium,

Si les observations de Saxena et al. prouvent bien que les vibrion$ chole-riąues sont a m£me d’utiliser les sels d’ammoniuin comme seule source d’azote, il n’est pas sans importance de noter que, dans le milieu mentionne ci-dessus, la croissance n*est effective qu*en presence du glucose et apr&s un ensemencement massif («au moins 100 millions de germes par cc de milieu »).

Les observations de Saxena et de ses coll&gues ont ćtć confirmćes par Bhaskaran & Rowley (1956), qui ont trouve que sur 158 souches de vibrions (dont 148 yibrions choleriąues) la moitie poussait sur un milieu inorganique simple, qui contenait outre de rammoniaque comme source d’azote, du glucose. Les 79 autres (dont 71 souches de cholera) demandaient en outre des purines, Phypoxanthine etant le plus simple des composes convenables. On a demontrć ensuite que les souches exigeant des purines pouvaient se developper sur des milieux inorganiques, si on leur ajoutait du sćrum humain, de ch£vre ou de lapin. Le sćrum de rat, de souris, de cobaye ou de cheval ne permettait pas la croissance de ces souches.

b) Acides amines. Selon Hirsch (1926 b), c’est Uschinsky (1893) qui le premier a cultivć le yibrion cholóriąue dans un milieu liquide chimiąue-ment defini; ce milieu contenait; NaCl, chlorure de calcium, sulfate de magnesium et phosphate dipotassique, et aussi du glycerol, du lactate d*ammonium et de Paspartate de sodium. Toutefois — Fraenkel (1926 b) Pa etabli — trois seulement de ces substances sont indispensables a la culture de V. cholerae'. & savoir le NaCl, le phosphate dipotassique et un sel de Pacide aspartique.

Hirsch (1926 b) a pour$uivi avec soin de nouvelles etudes sur ce point, et a trouye que ce microbe pouyait utiliser Pacide /-aspartiąue comme uniąue source d’azote et de carbone pour faire face a son metabolisme et k ses besoins 6nergetiques; la decomposition de cet acide se fait par un processus d’oxydation dont les produits terminaux sont Fammoniaąue, Pacide acetique et Pacide carbonique.

Ran ta & McLeod (1950) ont entrepris recemment dans ce domaine des recherches tres poussees: ils ont teste 20 acides amines diffćrents en les incorporant, isotós ou en combinaison, k un milieu de base contenant