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En terminant ce chapitre, nous jetterons encore un coup d’oeil sur le caractere ecologique generał du psammolittoral et sur son rapport a d autres biotopes. J’ai deja touche en partie cette ąuestion dans le chapitre consacre a la thermiąue, ou j'ai fait quelques analogies, surtout entre le vrai littoral et le psammolittoral, ainsi qu’entre ce dernier et les petits bassins d'eau. Quant a la premiere question, le psammolittoral et surtout ses parties exondees, constituent, comme j’ai deja eu 1'occasion de le faire remarquer, un milieu lacustre extreme, offrant sous de nombreux rapports des relations outrees en comparaison avec d'autres regions du bassin. Ici j’insisterai encore une fois sur 1'immense „loticite” du psammolittoral (et specialement de la region d’hygropsammon) et sur le grand role de vagues et des troubles qu’elles provoquent. On peut egalement montrer une certaine ressemblance entre le psammolittoral et les petits bassins d’eau. A part les caracteristiques thermiques qui ont deja ete analysees et en particulier celle de 1'astatisme, il faut encore preter une attention a une grandę oxydabilite de 1’eau, souvent rencontree dans les petits bassins. On pourrait presque dire, que le psammolittoral puisse etre compare a un ensemble de minuscules bassins, dont la capacite egalerait aux espaces compris entre les grains de sable.

Enfin, notre attention est surtout captivee par une certaine ressemblance, qui au premier abord ne nous semble pas claire, entre les parties emergees du psammolittoral et les tapis de mousses. Je passerai sous silence les ressemblances thermi-ques bien nettes qui ont deja ete mentionnees (page 216), mais il convient d’insister sur le fait que le facteur, qui rend possible l’exi-stence des microorganismes aussi bien parmi les mousses que dans le sable, c’est l’eau qui remplit les menus interstices capil-laires: dans les mousses—parmi les tissus des plantes, dans le sable—parmi ses grains. Ici et la une grandę oxydabilite de 1’eau constitue aussi une caracteristique commune. Dans les bassins couverts de Sphagnum l’oxydabilite peut depasser 100 mg/1 02 (SKADOVSKY, 1926) et dans les sables—50. En rela-tion avec ce fait, nous y trouvons, ici et la, une petite quantite d'02 dissout (PEUS, 1932). Assurement, il ne faut pas oublier qu’il y a aussi de grandes differences parmi ces milieux; p, ex.: la „loticite” du psammolittoral, les differentes concentrations des



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