5775322514

travail qu^?ils ont fourni et de leurs besoins; 3) la colonie cooperative de petits cultivateurs, oh chaque colon exploite sa fcnne, mais ou les achat-s et les ventes de tous produits sont ef-fectues suivant un systeme cooperatif.

Kn 1954. il existait en Israel 256 colonies com-munautaires ou collectives groupant une popula-tion rurale d’environ 78 000 personnes, et 295 colonies coopćratires dc petits cultivateurs groupant eiwiron 100 000 personnes. Pendant les aunees cpii ont suivi la guerre. le noinbrc des colonies col!ectives (kibboutzim) n’a pas augmente en proportion du dćvcloppenient generał dc la colonisation agricole parce que les nouveaux immigrants prćfóiaient des exploitation.s indi-viduelles comportant une habitation privee. Cependant. les kibboutzim existants conservent leur role direeteur daus le systeme agricole du pays, et Pesprit dentreprise cooperative reste une caraeteristique importante de ces colonies.

Dans le nord de VKalie, les cxploitations co-operatives «indivises* ou «morcelees »> sont bien connues depuis la fin du xix^e siccle ; ce mouve-lueut a pris un essor nouceau a pros chacune des dcux guerres mondiales. Pour la plupart, les eooperatives italiennes sont formćes a 1’aide d*un Capital par actions et sur la base d unc rcs-ponsabilitć limitćc. Ces socićtćs recrutent le plus sourent un nombre considerable d adlie-rents — plusieurs centaines — cpii pcuvcnt etre, soit des metayers, soit des proprietaires quiivont pas assez de tcrres. Les proprićtaires ou les bail-leurs des tcrres sont gćnćralement les autorites locales ou des institutions charitables ; dans le eas d’une location. il importe que le bail soit. assez long pour permettre de realiser des ame-liorations. Pour assurer la formation de Capital, les mcmbrcs de la cooperativc touchent un sa-laire qui correspond aux deux tiers environ du tarif syndical. mais ils reęoivent a la fin de Pan-nee un paiement supplćmentaire qui peut porter leur salaire un nivcau egal ou menie superieur a celui des salaires norinaux. II etait autrefois fort difficile de trouver de bons techniciens, mais on en trouve aujourd'lilii en plus grand nombre.

Le systeme des exploitations cooperatives « mor cel 6 es » est dorigine un peu plus rćccntc que le systeme des cxploitations «indivises». Les occupants et les metayers, mecontents des conditions de tenure, ont form5 des cooperatives, par l intennediaire desqucllcs ils ont loue les terres en bloc. Dans les exploitations coopera-tives « morcclćes », la culture reste individuelle, mais certains services cooperatifs sont assur^s — achats, coinmercialisation. utilisation de ma-chines. Les coopćratives du second typo sont aujourd hui plus rćpandues que cellcs du premier tjpe.

Rn 1954. les cooperatices assuraient en Italie la culture de 230 000 hcctares, 24 pour cent de ces terres etant exploitćes de faęon indivise ou collective, et les 76 pour cent restants de faoon individuelle. Les cooperatives indirises, crećes par les ouvricrs agricoles des anciennes grandes proprićtós. se trouvent surtout dans la basse val-lće du Pó et aux environs de Ravenne et de Bologne. Les exploitations indiriduelles ont rencontre leur succ^s le plus considerable aupres des petits cultivateurs dc Lombardie qui etaient auparavant occupants en sous-loeation sur de grands domaines.

L'huk accordc une grando attcntion a 1’orga-nisation de socićtćs cooperatives d’agriculture, qui promettent d apportcr une solution au moins partielle au probleme des paysans sans terre et peuvent aider Pagriculture indicnne A sui nionter los obstacles que font naitre los dimcnsions rć-duitcs et le morcollement des exploitations. Di-vcrs types de coopevatives sont organises dans les differcntes parties du pays suivant les besoins et les intćrets locaux. et la disponibilitć dc personnol qualifi(i. En Inde, l*agriculture coopćrative en est encore a ses dóbuts. Le second Plan quinquennal a rćafbrmó Pinteret qiielle presente pour le recasenicnt des paysans sans terre. et il prćvoit la formation specialisće de 250 a 300 fonctionnaires subalternes pour rencouragement de Pagriculture eooperative.

Un ccrtain nombre de societes d’agriculturc coop<5rative se sont eonstituecs au Pakistan, no-tamment dans le nord du pays, auxenvirons im-inddia-ts de Lahoi-e, oii les rćfugićs sont installes et organises en socićtós coopćratives d’agiioul-tuve sur des terres loućcs par le gouvernement. Dans le Pendjab. 200 de ces socićtćs ont ćtć erććes : clles occupent une superficie d’environ 80 000 hcctares. Chaque familie rurale a reęu 5 hcctares dc terre.

On trouvc ógalemcnt des coopóratives d’agri-culture du type «indivis» et du typc «mor-celć » dans certains autres pays. mais elles n’ont atteint nulle part une grandę iniportance. On peut cependant signnlcr que certaines formes communautaires d^itilisation des terres (patu-rages ou forets, par exemple) ont cours dans dc nombreux pays.

I n d i v iduali sa t i ou des modes de tenure coulumicrs

Le progres economique, tcchnique et commer-cial qui pćnctre peu A peu Pagriculture afrieaine.

134