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Au-dela des problematiąues liees au racisme et a la discrimination a Tembauche, le faible sentiment de competence, le desengagement, la relation problematiąue a l 'argent et la conception erronee de droits et responsabilites en milieu de travail sont tous des facteurs qui nuisent a leur integration en emploi. (Memoire presente au ministere de 1’Immigration et des Communautes culturelles dans le cadre de la consultation publique sur la politique gouvemementale de lutte contrę le racisme et la • discrimination, 2006).

Ce programme permet 1’emploi d’environ 70 personnes, mais 3 seulement a titre permanent. Les autres travaillent en fonction des evenements et des spectacles. Ce programme offre un accompagnemcnt personnalise aux jeunes. Une conseillere socio pedagogique les aide a se fixer des objectifs et a utiliser les formations ofFertes (ateliers de spćcialisation) a la Tohu comme un trcmplin. Un programme de mentorat a aussi ete mis en

place dans 1’organisme a partir de 2009. Le but est de permettre aux jeunes du service a la

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clientele de rencontrer des professionnels pendant plusieurs semaines afin de decouvrir un metier.

// y a eu des mentorats en cinema, montage/realisation, en nouvelles technologies et informatiąue, en restauration, etc. Ce ne sont pas forcement des metiers en rapport avec la Tohu, c ’est pour leur donner une opportunite de decouwir un metier qui les interesse (Entrevue 10, 2009).

Au dćmarrage de la Tohu en 2004, seulement 12 jeunes participaient au programme. La Tohu a cherche des complements financiers pour ćlargir ce programme d’emploi³⁴. « C’est aussi une faęon de donner un exemple aux entreprises du quartier »(Entrevue 10, 2009). Le but de ce programme est donc esscntiellement d^łoffrir un premier emploi et une qualification qui sont essentiels pour pouvoir par la suitę intćgrer le marche du travail.

La Tohu a aussi cherche a maximiser les retombćes ćconomiques lióes a son activite dans le quartier Saint-Michel. Elle a etabli un partenariat avec un organisme de dćveloppement economique a cette fin.

La CDEC a Tepoque n’etait peut-etre pas assez mure (...) ou ne voyait pas le

³⁴ Le Conseil quebecois des ressources humaines en tourismc aide notamment a financer les formations socioprofcssionnellcs.