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ecclesia, quae esł dedicanda, dębiła cum ueneratione recondiłur, et tantae per hoc ibidem virtutes Jiunt ac si Ulic specialiter eorum corpora deferantur.

Par suitę de la superstition toujours plus grandę, la chasse aux reli-ques degćnera en une vraie passion et fut & 1’origine de bien des p£leri-nages. Saint Jeróme parle k ce sujet de cinerańi et idolatrae.1

Parce qu’il est admis que les vraies reliques aussi bien que les autres ont une vertu miraculeuse, la meme terminologie sert souvent pour les deux, chose qui rend souvent difficile une juste interpretation des textes.

Pour les reliques improprement dites, desquelles nous nous occuperons en particulier dans les pages qui suivent, le latin a differents mots a sa disposition: brandeum,palliolum, sanctuańum,patrocinium, benedictio, eulogia2.

Nous retrouvons un certain nombre de fois cette derniere dćnomina-tion, eulogia, chez figerie. Nous nous arreterons un moment k ce terme important.

Nous avons deja montrć ailleurs pourquoi le sens de ‘louer, exalter, remercier’ du verbe evXoyelv convenait si bien aux traducteurs des Septante comme equivalent du mot hebreu ‘berek’, et comment, par analogie, il hćrita egalement des autres sens du mot hebreu. ‘Berek’ signifie, en effet, lorsqu’il se dit de Dieu, ‘benir, rćpandre ses bienfaits sur’. On voit chez Euripide, dans Suppl. 925, que ce sens n’ćtait pas tout & fait etranger a evXoyeiv’. Kai ptr}v róv OlKXćovę ye yevvalov tókov... evXoyovaiv ifi<pava>ę. Ensuite, ‘berek’ se dit de 1’homme, lorsqu’il en appelle k Dieu, implore sa clćmence, et aussi lorsqu’il sollicite ou sou-haite la benćdiction de Dieu pour quelqu’un d’autre ou pour une chose. Dans ce cas, le sens du mot peut meme se reduire k ‘saluer’, comme dans Gn. 47, 7.

II en va de meme pour le substantif evXoyla. Lui aussi reprend les significations de 1’hebreu ‘berakah’. Dans les Septante, il en vient ^ signifier ‘la benediction, le bienfait, le don’ de Dieu, et aussi ‘la grati-tude, la glorification, 1’adoration’ de Dieu, et Timploration des bienfaits’ de Dieu pour soi-meme ou les autres. Toutes les notions que nous venons de voir s’expriment souvent aussi dans les Septante par efi%a-Qiarelv et evxo.Qi<JTta, surtout dans les livres du Nouveau Testament3.

1 Ep. 109, 1 (CSEL 55, 352). Voir aussi J. Schrijnen, Uit het leven der Oude Kerk, Bussum-Utrecht 1919, p. 82 ss.; F. J. Dólger, IXQYE, V, p. 38 ss., et Antike und Christentum, III, p. 102 ss.; Kótting, Per Ret., 330 et 342.

*    Cf. Delehaye, Les ońgirus, p. 63; H. Leclercq, art. Relięues et relięuiaires, dans: DACL XIV, c. 2300 ss.; Kottino, Per. Rei., p. 340; F. Pfister, art. Brandeum, dans: RAC II, c. 522 ss.; B. Kottino, art. Devotionalien, dans: RAC III, c. 862 ss.

*    Cf. Beyer, art. Etikoyćto, p. 760; F. Cabrol, art. Eucharistie, dans: DACL V, c. 686 ss.

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