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28 LES DĆTERMINATIONS ESSENTIELLES

tudes, puis Yimpletio noDae legis: Dico autem Vobis... (v. 20), laissant pour le c. VI Yimpletionis recta intentio. La doctrine de Yimpletio comprend deux parties:

Circa primum duo facit. Primo monet ad impietionis perfec-tionem, explanando praecepta; secundo addendo consilia...

Or, parmi ces monitiones se trouve un texte ou ii s’agit ma-nifestement des ceuvres de bienfaisance: Qui petit a te, da ei: et Colenti muiuare a te, ne aDertaris (v. 42). Quelle est donc l’expli-cation de ce precepte ou de ce conseil ?

Saint Thomas notę d’abord que hic ponitur perfedio in hene-ficientiae exhibitione; ce qui se fait de deux manieres: en donnant aux indigents sans espoir de remuneration, et en pretant sans usure aux solliciteurs. Puis il explique la premiere maniere qui seule nous interesse ici: s’appuyant sur la Glosę et saint Augustin, ii indique les restrictions evidentes: donner ce qui peut etre donn6 honeste, c’est-a-dire qui ne nous est pas necessaire, et jusie, c’est-a-dire ce qui nous appartient. Puis, d’une faęon positive, il y a un triple don qu’on doit faire: de corde compassio-nem, de ore consolationem, de manu temporalem substantiam. Ceci pose, voici la question principale, doctrinale:

Quaeritur autem hic an ad hoc teneantur omnes, et semper. Responsio. Datum potest esse temporale, vel spirituale. Si tem-porale, vel est de obsequio in opere; et sic tenetur quilibet ad indi-gentem... Vel est de rebus; et tunc vel est de superfluis, vel de necessariis. Ad superfi.ua tenentur clerici. Unde Ambrosius: De necessariis autem, cd superfluis, in casu tenetur ąuilibet, scilicet posito in extrema necessitate. Unde Hieronymus... Si autem non sit dives, cum non possit dare temporalia, tenetur ad affectum. Si autem est spirituale, tunc vel est compassio de corde, vel dulcis verbi de ore, vel sapientiae de mente; et obligat tam pauperes quam diyites... (Exposiiio in Matth. c. V, 8: P. X., p. 65).



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