SAINT PAULIN DE NOLE ET AUSONE 147
fleuves defend suffisamment contrę les envahisscmenłs de la Jonie. » Sur quoi, il s’arrete a decrire sa charmante villa dc Noyeropagus1, ses yignes, ses guórcls, ses bois pleins d’ombre, sans oublier 1’ćglise clu village2, oii il va 1‘aire ses devotions, ct ou Paulin pouvail faire les siennes : lieux benis d’ou son depart a chasse le bonheur.
Rcviendra-t-il cnfin ? Pour obtenir ce retour desire, le poele, laissant la sa mylhologie d’emprunt, s'adresse a Dieu JePere, au Christ son Fils, quc tous les deux inA'oqiient; il s’adresse a Paulin lui-mcme, et, dans Pentbousiasme de son ame, sc croyant exaucć dej&, il se laisse aller a decrire, avec un accent du cceur que rien d’etranger n’altere cette fois, la scene dc son relour, ce rove heureux dont son amitie aimo a se bcrccr.
Nunc tibi, trans Alpes8 et marmoreom Pyrcncn Csesarcao August.® domus est, Tyrrhenica proplcr Tarraco, el ostrifero superaddita Barcino ponto*.
Mejuga Burdigalie, trino me flumina coetu Seccrnunt turbis popularibus, otiaąue inler5 Vitiferi cxcrcent colles, laotumąue colonis Uber agri, tum prata virentia, tum nemus umbris Mobilibus, celebriąue frequens ecclesia vico :
1 Des inćlications qnc nona four-nit cette doscrlption, combinćcs rycc ccllcs (To plnsicurs antros pas-fagcsanalogucs.tm erudifc modernę, M. T.abbó Itiicuric, a conclu avcc aFsez dc yraisemblanco quo le Pagus 2\ovenis, habitć par Ausone, anratt ćt6 dans le voisinago dc la ville de Saintes.
2 L’abbó Gorini, dans la dlsser-tation ii laąucllo nous renvoyous plus łiant, apporte ccttc montion de 1'ćglise, ainsi qnc Hrmication an Tfcrc ct au Fils dont nous allons s pnrler, cn continua Linii dc sa those *ur lo cbristianisme (1'Ansonc.
3 Alpcs, dans lo sens g^nóral do thniUes niontagnos », « Onuics al-titudines montimn a Gallis Alpcs Yocantur, » nous difc lo grammai-ricn Scrvius ii propos d’mi yors
connn dc Yirgilc. (Jl£n,t X, 13.)
4 Paulin, on cfCU, possćdait dc grand* biens dans les cnvirons dc ces diffórentes villes, ct y rĆMdait tom* h tom*. Dans la montion dc la douxióme, rcmarąuor propter, pris dans le sens a<lvcrbial. Qunnt il Pepithótc Tyrrhenica, ello ombar-rasse assez les commontatours; car les ancions ont tonjonrs r<Sscrvć lo nom do mer Tyrrhónlmnc. ii la partie do la Mćditorrando rpii baigno la cóto occi den tale dc T Italie. Pont-
s 6tro Ansonc aura-1-11 vouln fniro allusion ii qnclque r.oloaic dc Tyr-rltónicns qui sc scrait antrefois fixće ii Tan*agono.
5 Otiaąue inler, ct, plus loin, Te sine : anastroplies uhiUkN chcz, les poćtcs. (Cf. Kicmann, § 130, rem. 1.) — JZ.rcrcent, id e., me.