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Une u des tetcs », solłJcitee par le Comite Branquart de prendre part k la fete du XXe aniiiversaire de « Pour« quol Pas? », eorit:
Mon cher c Pourquol Pas? »,
A la róceptlon de l'lnvltation du Comltó des Amls du c Pourguol Pas? » de partlclper au banąuet organisó k l’oo easlon du XXe annlversalre de la nalssance du Jouraal, me sula dlt lmmśdlatement : ce sera gal et J'en seraL Mała lorsque J*en al parló k ma fernme, J’al śtó douchó, et rudement.
Oyez!
J’al eu, 11 y a deux ou trols ans, les honneurs du « Pour-quol Pas? ». Mon ćpouse, brave mćre de familie dój* non> j breuse, se dlsposalt k partlr pour les neuvldme, dbclćme reje* tons et espśralt arrlver k la douzalne, mol aldant.
Mals J‘ai ótó sl affreusement caricaturó par Oclis que ma douce moltló, qul a toujoure devant les yeux ma c figurę » du * Pourquol Pas? », a dO renoncer k ses projets de mćre Glgogne de cralnte d'accoucher de monstres et elle vous en veut, mals beaucoup.
Voil& la raison de mon abstentlon. 81 les trols mousque-talres sont marlós lis comprendront que Je n‘al quA m'ln-oliner devant 1'ukase de ma c conjolnte ».
« Pourquol Pas? », attentlon! Vous faltes oeuvre nófaste. Vous tucz, m6me avant 1’oeuf, de petlts ótres qui ne deman* deralent (!) quA ns.ltre.
Sans rancune,
Voyons, voyons, nous nous en voudrlons, cher C. D., d’avoir arrótó votre multiplication entre toutes sympathl-que. Amcnez Mme C. D. au banquet... Apres quol, vou» romettrez ęa...
C. D.
Un eombattant du Transvaal et de TYser a Wen connu le comte Sternberg, dont nous avons parle.
Et oe vieux, chevronnć, nous envoie, sur le oomte et sur 1’epopee boer, une lettre tres lnteressante, dont nous respectons la formę, parce qu’elle est marquće au coln de rauthenticitó.
Mon cher c Pourquol Pas? »,
La lec turę de votre aniele eon co mant un almable homme, le oomte Adalbert Sternberg, mort k Vlenne, m’a falt un ónorme plalslr. Pensez donc! apprendre. trente ans aprćs, qu’on a bu, dansó et Jouó aux cartes avec un descendant de Charlemagne, mol, un slmple Brusseleer, quel honneur pour ma familie et le pays!
Dono, volci Hiistotre:
Le comte Sternberg est partl pour le Transvaal le 18 Jan-vlor 1900, k bord du paquebot allemand c Admirał t, k Flesslngue, en mfime teraps que mol et trols centa autres passagers. A part un Pranęais et mol, Belge, le reste ótalt hollandals et allemand.
Le comte ótalt en premlóre classe, mals venait tous les solrs 8’amuser en trolslóme. n parlalt correctement le fran-ęals et almalt k le parler. 0*est ce qul expllque comment le Pranęais et le Belge sont devenua bons camarades du comte et ont pu bolre du whisky schweps avec lul.
Quand 11 ne parlalt pas de la guerre, c’ótalt le plus char* mant garęon du raonde, un vral gentleman almable et gentil envers tous les passagers et matelots. Mals, questlon guerre, brrr, quelle brute! Ce monsleur possódalt tout un arsenał, des fuslls k rópótltlon, des plstolets dómontables avec crosso, des revolvers et des fuslls aur chevalet, des couteaux de chasse, etc. Quelques Jours aprós notre arrlvóe k Prótorla, 11 est partl pour le front sans nous. Comme 11 ótalt ćqulpó, U a prls de l’avance sur nous et Je ne l’al plus revu.
Une chose qul m’6tonne, c’est que le comte a comptó ses balles tlróes et qu'elles ont toutes touchć leurs hommes k mort. Quand nous ótlons couchós sur un kopje, k quarante mótres de hauteur avec ,devant nous, dans la plalne, une armóe au molns de clnquante mllle hommes, on no vlsalt pas, on toumhalt toujours quelque chose. Mals dlre que chaque balie a tuó, potferdekke! A-lors, J’al aussl quelques Anglals sur ma consclence.
Je flnls en dlsant que les solxante et onze coups de fusll est une blague et que le comte n*a pas dlt cela, vu qu’aveo son matórlel 11 en a tlró au molns cent fole plus.
Je m’excuse pour la longueur de ma lettre, et recevez, mon cher « Pourquol Pas? », mes sentlments les raellleurs.
J. V.
Ex-volontalre de 1'armóe boer. grand lnvallde 1914*18.