recevoir aujourd*hui 1'lmmśdiat temoignage, - n*est pas l*unique blen qul vous reste. Aux yeux de DIEU, aux yeux de son Vlcalre, aux yeux de tous les homme3 de bonne fol, 11 vous reste d'autres richesses; de cel= les qui ne se gardent pas dan3 des coffros de fer ou d*aoier, mals dans les coeurs et dans les &nes.- Il vous reste d*abord le rayonnement d*une bravoure militaire, qui a reirę>li d^dmlration vos adversalres eux-ni§ines,
et A laquelle loyalement lis ont rendu hommage.
II vous reste, nuóe lumineuse dans 1'actuelle nult, tous les grands souvenlrs de votre hlstolre nationale, dont dlx slócles bientfit róvolus ont ótó consacrśs au service du Christ et maintes fois A la magnaniae dófense de 1*Europę chrótienne. II vous reste surtout une Pol qul ne veut pas se dómentlr, digne aujourdMiui de ce qułelle fut jadls, de ce qu*elle 6talt hier encore. Sur les chemlns tour a tour traglques et glo= rieux, quła sulvls la Pologne, 11 a coulś d6j& blen des fleuves de larmes et des torrents de sangjil y a eu des ablmes de douleurjmals 11 y a eu aussi des cimes ensoleillśes de victoire, des plalnes et des vallśes paciflques, illuminóes de toutes les splendeurs de la rellgion, de la littśrature et des arts. Dans sa vle mouvementóe, ce peuple a connu des heuros d*agonie et des pśriodes de mort apparente; mals 11 a vu aussi des jours de reló= Mement et de rśsurrection. II y a une chose ąu^n nfa pas vue dans votre hlstolre; et votre prśsence icl Nous assure qu*on ne la verra jamals:
c'est une Pologne infiddle ou sóparóo de Jósus-Christ et de son Eglise. Le pays de St. Casimir et de S.te Hedwige, le pays des deux Saints