282 MARIA ALEXANDRESCU-VIANU 14
comprend un portrait funśraire dans une alvćole en formę de coąuille. Le portrait reprśsente un homme a barbe et k moustaches. Les che-veux corarae la barbe sont rendus par des m&ches courbe8 et ondulśes, disposćes rćguli&rement en rangśes. La moustache, longue et unie k la barbe, recouyre une bouche aux lerres charnues. Deux rides profond3 partant du nez creusent les joues. L’iris et la pupille ne sont pas reprćsentśs. Le front est creusó d’un ride profond en accent circonflexe qui accuse l’expression pathćtiąue du visage. Le personnage a sa main droite sur la poitrine, le bras reeouvert par les plis de 1’hymation, reprśsentśs par de3 lignes incisóe3 parall&les. En nous appuyant sur ses caractśristiąues de style et sur la coiffure, nous pensons pouvoir assigner ce portrait a la fin du IF siacie de n.A (H. Schoppa, Die Kunst der Romsrzeit in Gallien, Germanien und Britannien, n°70, relief proyenant de Neumagen). Sur 1’autre face du rasme acrot&re apparalt le motif de la demi-palmette associóe & la feuille d’acanthe, qui se retrouve ćgalement sur les faces de 1’autre acrotere conservś. Une feuille d’acanthe est sculptśe sur 1’arete sśparant les deux faces, de sorte que l’ornement est continu, quoique la palmette ne se complfete pas corame sur les acro-tferes du sarcophage n° I. Le champ du fronton, śgalement compris dans un cadre, est occupś par une tete de mśduse pourvue d’ailerons dans les cheveux et de serpents enlacós sous le menton. Tant par son style que par le procśdś d’exócution, la tete de mśduse se rapproche beaucoup du portrait, attestant qu’ils ont ćtś exścutśs non seulement dans le meme atelier, mais aussi par le meme artiste.
La coutume de reprśsenter les morts sur les acrotóres des sarco-phages est bien connue: un sarcophage d’Ankara (mentionnś par A. Aziz, An. D., 1 — 12, 1931);trois fragments d’acrot&res du Musóe d’Is-tanbul (information de A. Aziz); un fragment de couvercle du Musóe d’archśologie de Sofia, Bułgarie; Italie septentrionale: Ferrare (AA. 1930, p. 182, fig. 6); Mod^ne (AA, 43, 1934, p. 291, fig. 2); Tortona, le sarcophage de P. Aelio Sabino (C. Robert, III, Abt, III, pl. CXIV et pl. CXV , citó d’apr6s C. Br&tescu, An. D., 1931, pl. V, fig. 9). Le sarcophage de Vśrone, Musśe archóologique de Vćrone, cf. Anamaria Pais, «Archeologia classica», XIX, fasc. I, 1967, p. 121, pl. XXVIII, 2.
Fin du IF sieele — dćbut du III® si&cle de n.ó.
Sarcophage de Damostratos, fils de Heras. Fig. 11. Cuve ayec couvercle.