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Valachie : « Michael Basaraba had been a fellow-student of his at Padua ! * II s’agit de Radu (identiąue au « Rudolph Bassaraba », de la page 367), qui avait passć son enfance et, en partie, sa jeunesse & Venise, auprfcs de sa tante Marie Adomo Vallarga et loin de son pfcre, l’ex-prince Milmea, qui s’ćtait converti & 1’Islam. II avait reęu la premiere ćducation au couvent des Iberes (Juiron) du Mont Athos, bćnćficiaire de maintes donations de ses ancetres. Cinquante ans plus tard, on rencontre sur la m£me route un autre ćcolier grec se rendant en Italie : Alexandre Maurocordato. Rćcemment, M. Manussacas, Lettere palnarcali inedite (1547—1806) aglt arcwescoui di Filadelfia in \enezia ed alla confratcrnitó dei Greci ortodossi, Venise 1968, p. 72 — 74, a publić une lettre du patriarchę Joannice II & l’archev6que Athanase Valerianos, \e 20 avril 1655, en lui recommandant le jeune homme, que sa mfcre, la « domna Ruxandra, filie de feu 1’archonte Scarlat i, avait dćj& confić aux bons soins de 1’ambassadeur de France, M. de la Haye-Vantelet. En Angleterre aussi, au « Greek College o d’Oxford, on enseigna, entre 1698 et 1705, le latin et le grec classique & de jeunes thćologiens grecs, choisis par lcs patriarches de Constantinople et d’Antioche et les chapelains de la Compagnie du Levant. Cette entreprise dcvait ćchouer promptement, par la faute de son auteur mćme, le docteur Benjamin Woodroffe, principal du Gloucester Hall, qui scmble avoir ćtć un honorable gentleman et un ćrudit par surcroit, mais entiercment dćpourvu de sens pratique (p. 303 — 304). L’ćpi-sode avait dćj& ćtć tirć au clair par le Pr Erie Tappe, dans unc ćtude d’« Oxoniensia •, XIX (1954), p. 94-111.
Nous attarder sur les rarissimes lacunes de la bibliographie serait une sotte prćsomp-tion, qui n’enleverait rien & la valeur, dćsormais ćtablie, de l’ouvrage, pas plus que le ferait la parution, depuis, d’autres contnbutions de tout premier ordre : Gunnar Hering, Okuma-msches Patriarchat und Europaischc Politik (1620— 1638)f Wiesbaden, 1968, et C. Th. Dimaras, La Grłcc au temps des Lumiłrcs, Genfcve, 1969. Ce qui fait le charme particulier de ce Iivre, & part Thumour inattendu de certaine flćche dćcochće aux «politically minded Cypriot ethnarchs of our own days », c’est 1’indćniable pathćtisme avec Iequel Sir Steven a racontó Tćmouvant destin de la Grandę Eglise captive (« for it sliaws what can happen to men and women who are forced to become second-class citizens »), afin d’en dćgager finalement une noble leęon de foi en la Justice («The Gates of Heli have not prevailed ! o). On lui sait grć de nous rappcler le mot du prince de Ligne : « II faut etre homme de bonne compagnie pour ćcrire Thistoire ».
Andrei Pippidi
BARBARA VON PALOMBINI, Bundniswerben abcndldmhschcr Machte um Persien (1453 — 1600), Wiesbaden, Franz Steiner, 1968, 138 S. (Freiburger Islamstudien. Band I).
Die dauerhafte FuOfassung der Turken auf europaischem Boden und das allmahliclie, aber sichere Vordringen der Osmanen auf dem Bałkan sowie ihre auOergcwóhnliche Expan-sionskraft, dic sich seit dem 15. Jalirhundert zu einer unmittelbaren Bedrohung Mitteleuropas gestaltete, stellte das europaischc Staatensystem vor einen neuen Faktor, mit dem in nfcchster Zukunft innerhalb der zwischcnstaatlichen Bcziehungen gerechnet werden muOte. Gegendber dieser Herausforderung („challenge”) salien sich die europaischen Staaten gezwungen, sowohl eine Reihe von Verteidigungs- und AbsicherungsmaOnahmen zu ergreifen, ais auch milita-rische und politisch-diplomatische Lósungen zwecks Vorbeugung der Gefahr zu finden. Dabei beobachten wir eine gewisse Kontinuitat traditioneller MaOnahmen und Lósungen, neben denen aber, eben bedingt von der Neuartigkeit der Lagę, zukunftsweisende, oft tiberraschende politische, diplomatische und militarische Aktionen deutlich erkennbar sind.