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teneret nasum extra orilum ciphus, ipse dixit sibi: “Nullum chństianum vidi tam bibentem, et videtur quod sit modus fadendi uxori retro" Et ea contradixit non dixit mało animo. immo causa solacii*.¹¹¹

II faut egalement toujours garder en memoire qu’une partie des affaires en just/ce ne parwennent pas jusqu'au terme du proces. II est bien entendu impossible de denombrer et d'evaluer la naturę et la quantite des ententes hors cour et des arbitrages de l’epoque. De meme, sans pouvoir precisement la cemer, on sent s’echapper la part des affaires court-circuitees a differents stades du processus judidaire que ce soit par les intervenants du pouvoir seigneuriaf, bailes et commandeurs, ou par les alśas du quotidien, J'evasion d'un accuse, la morf d'un temoin, etc. Puis il reste un autre groupe d^łaffaires, celui des poursuites qui prennent fin avant la production d’une defense. Ces affaires ne sont pas toujours abruptement interrompues et pourtant, elles s’achśvent avant le terme defini par la sentence. Entre 1‘introduction de rinstance et rinterrogatoire du prevenu, les fondements de Taccusation se sont dilues. Dans ces cas-la_f le prevenu se defend seul, sans avoir recours a des temoins.¹¹²

Prenons que!ques exemples. Face a une accusation de vente illegale de gage assimilee au vol par les statuts de Manosque, le Ju/f Mosse, fils d'Abraham de Grasse, fait valoir lors de son interrogatoire qu’il possede la licence requise. Le notaire inscrit alors au bas du feuillet: "Nichil valet et ideo cancellata"¹¹³ La cour enquete au sujet d'une ąuerelle entre frere et soeur, 1‘homme affirme avoir utilisś son droit de correction sur sa soeur, on indique afors: •nichi! vafet ideo ^m56H 947, f .21 v., 08-06-1261. Johannes expiique qu'il n'etait pas anime de mauvaises intentions et qu’il a seulement błaguś. De meme, "Barberoffus confessus fuit se dixfsse omnia supradicta sed dixit auod incontinenti oenitu/t". 56H 946, f. 43, ?-[05-1260].

^I12ll a dejś ete question au chapitre precedent des abandons de poursuites faute de preuves. Voir chapitre 2, p. 113. Ił s'agit maintenant d’etudier les cas ou nnterruption d’une enquete decoule d’ur\ dśfaut de fondement de la poursuite. ^ll356H 954, f. 54v., 11-10-[1291].