70 LA CATHĆDRALE
dcTKglise. Los pelils chnntres metlont en relief par quelques oantiques hien en rapport avcc lo fcnlnt-Sacriftce, lcs inoments imporlant* : l'Of-feiioiro, la Consócratlon el la Communlon. crirdmome se lenn ino par itn appel.fi 1’unlUJ de lous lcs chrdtiens.
Apres ló poili dójcunfer, M. Pabbó Ollivler rassemblo los onfnnls dans Icur Incal — ddcord pour la cireonstance — ot ouvro un córcie dVIudo ayant pour Ih&me: Le sernice dc l'autel. La projecllon du film « Im nuH dc Pdąucs » — qul a rdcommcnl obtonu un des prl\ dcslinds & rdcolnpenser -ies-coorts-mdtrages dc •qualil4— A’lcwl- cIopp In malinko. c:eux> qui onl vu lo nim. lora du passage du R. P. Bellu choz nous, savent quellcs image* on peut pulser dans oot ensemble liUirgiqne, lo plus im porta nl et lo plus lourd do signillealion do limie 1'annde clird-tienne.
L’apr$&-midi esl organistę uno courte promenado. Tempa trós beau. Los enfanls, aoiis la Itaule vigllance do 1'ahbd Boucbd, s'nmusent f» leurs jHtii Tovorisf. Aucun accldcnt de personno, seulement quelquos lrigóre* hlcssures... 'd’amour propro 5 ddplorer.
A 17 lioures, aprfcs des jcux rndlopbonlquos ol aussl un pełli goAler
Jusie de quol caler los cstomaca jusqu’au Soupor — on projelte sur tuT taran rlo fortuno « Im bataillc nu tom- du clocher ►. Tous los osprlla sonl conquis et lo Dirccleur on prolUe pour rappoler aux enfanls lo t)nVuo do .la. journta : Serttir cl lourr Dieu.
, On se quille sur le chanl du « Jc nous salue, Marie • avec 1'espoir de «ó retrouyer plus nombroux pour une semblablc journóe.
- . Yoici lo nom des.enfanls qui font parlie de la Mallrise :
Yvei Spagnol. Alauriet Le Mat. Regls llanout. PMllppe-llanout. "■ Jean Comeć.
IHerre Comee.
* Paul Comec. Jean Moalic. Joseph Moalic. Charles Dćnlel. f* 'Lite Mallófac■
i? I .1
Yves Dłnlel. Pranęols Richard. Alaln Prlgent.
Yves Prlgent.
Serge Garaud. Jaegues Guillaumc. Raymond CaMIllc. Pranęols Menie. Ilcnrl-Sofl Stotre. Henan Płoch. Christian Cuzon.
Jcan-Paut Fouchcr. Gćrard Madee. J.-Plerre Sitom. Renć Bour.
Jean-Rent Mao. Jean Cariou.
Jean-Paul Ftchant. Raymond Le Dongę. Hen i Cariou.
Pćlcrinagc de Lourdes.
■;i Los paroissiens qui doivent prendre part au Pólerinage do Lourdes poiiYonl tfinscrlre dis maintenant supris de M. Coatanća, qui sera h Jeur diaposition, lo dimanchc malin & la Sacristle ot sur semaine au Presbytfcre.
r |.o nombre dos malades dcvant dtre limild, il esl urgent quo leur inscription se faase dans les plus brefs ddlais.
...Pour facjllter.et rćduire les direrses ddinarches ft elTectucr (Scord-tariat do l'Evtahd, Hólel) nous domandons. aux futura pMerins do s*in8criro au plus tót,
Lo prix du voy«ge en 3* classo de Ouimper (allcr et retour) est de 0.300 franca. jieules les personnes qul hdndflcient de plus do 50% de rddiićllon pouvenl voyagor h un tarif moindre, tous les pftlerins bdnd-flclhnt ‘di la rdductlon de 50%.
Attention ! La Rćpublique est cn dangcr, la Laicite cn pćril. C'cst cc quc nous opprcnnent lcs affichct qui, depuis quelquc temps, rccouvrent nos murs. Et, de fait, la situation dcvient serieuse ! Savez-vous quc desormois 1'Etat subventionnc lcs Ecolcs librcs ? Ou ollons-nous ?
Effcctivcmcnt cn 1954 1'Enscigncmcnt Librc o emarge pour 5 milliards au budgct dc 1'Etat, ct la loi Barange a rapporte 3 mil-liards aux Fcolcc librcs. C'cst ćvidcmmcnt inadmissiblc, ct {Je tollcs łavcurs nc pcuvcnt ćtre tolćrćcs ! f II scrait peut-etre ćquitablc d'ajouter quc, pour la mćme annćc
1954, 1'Etat a vote 375 milliards pour l Enseigncmcnt public ot quc la loi Barangć a donnć 13 milliards aux ćcolcs publiqucs. Or, / 1.537.000 enfants, soit le quart de la population scoloirc fron-
ęaisc, frćqucntent les ćcoles librcs. Ainsi donc les ćcoles librcs ćmorgcnt pour 1,3% aux deniers dc l'Etat, alors qu'ellcs reęoi-vent 25% des eleves. Lequcl des deux cnscigncmcnts est favori-se ? Quc ne ferions-nous pas si nous reccvions les 25% du budgct auxqucls la justicc nous donnę droit ?
II est invraiscmblable de constater quc dans un pays ou l'on est si farouchement hostile a toutc sortc dc totalitarisme ct d'absolutisme, on refuse aux parents ccttc libertć primordiale, cellc d'eduqucr leurs enfants commc ils 1'cntendcnt; car il faut hien se dire que lo liberte d'en$cigncmcnt n'cxiste en Francie que pour ccux qui peuvcnt payer 1'ćcolc librc, aprćs avoir paye leurs impóts qui permettent aux ćcolcs dc 1‘Etat de subsister. Les autres — et ils sont nombrcux — sont contraints de mettre leurs enfants dans tes ćcoles publiques, cc qui est manifestement con-trairc aux principcs dc la Dćmocratie.
II n'en reste pas moins que l'Enscignement Librc rcprćsente une forcc dans le pays, ct le Congrćs qui vient dc se tenir a Poitiers l'a demontre unc fois de plus, et dc faęon ćclatonte. Nos advcrsaires s'cn rendent comptc puisqu'ils nous craigncnt et pous-sent deja des cris d'olorme. Pcut-etro ne prenons-nous pas suffi-somment consciencc nous-mćmcs de cettc forcc que nous sommes.
II faut quc lcs parents s'unisscnt ćtroitement; ceux qui ont leurs enfants dons les ćcolcs librcs et ccux qui, malgrć eux ct faute d'argcnt, sont contraints de confier les leurs aux ecolcs de l'Etot. •• •• (
II nc s'agit pas d'attaquer l ecolc publique : cllc est nćcesśaire aux famillcs qui ne vculent pas de formotlon religieusc pour leurs enfants.