Lorsque Car«itcnvj[. a Ja mi-nov«nbrc, commenęa i prcpa-gcr ouvcnc:ncnt le raeurtre contrę nous. ii y avait encorc dans 1'opinion publique commc un choc, une contradiction. dc 1’horrcur. La fonction dc Hcincnian ćtaii d*ćcar:er Ics doutcs. U ou iU subsistaiem encore, par rapport a la ligne durc dc Buback : auprćs des inidicctuds, des ćcrisain*. da egSises. Lc róic dc cc pcrsonr.agc a toujours ćtc de rcsćtir d’un langage ic contenu agressif dc !a polttięue dc Pimperiatisme ouest-allcmand ; un as-pcct qui donne rapparer.ee dc cc q:ic Mcincman croit ćire un con-icnu humanistę — en fonction des u.\sociat:ons qu’il manipulc.
Lcs letires dc Hcincnun ćuica: en reaiiie des appcls nous óc-tnandam dc nous soumetrre au !avage de ccneau ou au meurtre.* De ia tnć.T.c manierc. en tam quc president fedćra!, il a gr&cić Ruhlandf: ctpar ses letires. il a propage lcs eondatr.nations a mort (contr? nouł^u procurcur fede rai, asec le ges te humanistę, qu: Lberc la consciencc de ses nart:sani. Cc qu’ii vou!ait — com-mca Paques, er. 1968, od. pendant sa legżslaturc, il a vou!u inte-grer i« etudiants. Ics antifascistes traditionnds et ia nouvelle gauchc da as !c nouveau fascis/r.e — c’est prćparer le terrain pour lcs meurtres.
Nous allons encamer une escalaće e: comnenc-r la greve dc la
soif.
Nous nc preparoas pas d'aaioas. ni dedans ai dchors, parce que nous sommes prisonfliers et isoles.
Spie%el: La mort de Holgcr Meins a-t-dle ćić une oppertunite pourlecoilecaf R.A.F. ?
R.A.F. : Cela. c’cst de la projecticn fasetste : la rćflcaion de qudqu’un qui ne peut pius penser autrcmcm qu*cn termes dc marchć : lc systeme qui fait de rcure vic humaine 1'objct dc Kargcnr, de 1'ćgolsmc. du pousoir. de la reussite. Commc lc Che. nousdisctts:
tr Lc gućriilcro nc dcit risquer sa vic que si eda est absolument necessaire, tnais dans cccas sans hćsiter un seul instant. »
Et eda «t tout 4 fait vrai pour la mort dc Holgcr Meins :« la resonance <lc Phistoire »», cełle qui s’est eveillće par la lutte armće acti-imperialistę, est entrec dans I*histoire des pcuples du monde.
Elle a « ite une opportunite >*. eda veut dire qu'dle a brise le boy coc de 1’imormation contrę la gresc Car. si beaucoup de
1 Ruhbnd : trtnoia A charge de racatsauon. trcuJpć povr parnepatian a une asw.soa dc cnmioeh
gcns nc s*ćveillcnt seulcmcnt que lorsquc quelqu’un est assassii er i partir dc cc moment commencent sculement h corapreruL de quoi U $’agit, c’csi que vous en etes ćgalemcru responsabi Cest ainsi quc lc Spiegd a passć sous siience pendant huit s« tr.aines la Rre've de la fairn dc ąuarante prisenniers politiąuc afin d*cr.*.pjcbcr sołidaritć et proteaion.
Spicgel: ... nous avons fan des comptes rendus uc la grćv de la fuim de la R..V.F. plus d‘unc Iojs ct dc tnaiuere criuque.
R.A.F. : Votrc premier corr.pte rendu est paru le cinquaatr troisićrae jour de (a grevc de la faim. soit cixiq jours avaat I; mort dc Holgcr Meins.
Spisęcl: Etes-vo’is prćparćs a voir cTatitres cas mortełs ?
R.A.F.: Ribadc attend ęa dans son bu renu.
Spiege! : Vous pens ca bien que nous troucons un tcl soup-ęor. monsirueux. •
R.A.F.: Ocslcreicher. le pnkident dc Amnesry-AuglctoTc. en unt quc defenseur professionne! des droits de Phomrr.e — qui, bicn sur dans ses tentatives de conciliation, etait er.t^rre-ment du cdtć de FEtat — aprćs son entretien avcc Hufcaek. etait : « ćpouvar.te de voir que Buback. froid cotnme la glace, jouań au poker avec la vie des pnsonniers ». Teatuelieracnt.
Sptegcl: Qud est le point de dćpart de vocre analyse de la_ situatioa ca Rćpubhque federaie allcmande ?
R.A.F.: Centrę tmpćnalistc. Colonie arr.ćricaine. 8ase mili-taire americainc. Puissar.cc dirigeame imperialistę en Europo ci daes lc Marchć coramun. Dcujcreme puissancc mHrtairc dc FO.T.A.N. Reprezentant patenie des interćts dc Firr.pćriaiisme i amćricain en Europę de 1’OuesL
La fusion de PimpśnaLsir.e ouest-allcmand (po!.'tiquemcnr. ; econoir.iquement. miiirairemen^ idćolog:quef?etu fonde sur les \ m2mcs intćrits d‘exploitation du tiers monde, ainsi que sur [ Phomogćneitć des structurcs sociales au moyen de la conctntra-tion des capitaioc et de la culture de coosommation) avec PirtK perialisme amćricain caractćrise la position de la Rćpubliquc fe-derale vis-i-vis des pays du tiers monde : en tam que parli dans les guerres conduites contrę eux par Fimpćriafisme amćricarn. en tant quc « viUe » dans lc proeessus rćvolut:onnairc mondial d’encerdement des villcs par lcs villagcs.
Dans cctte mesure. la gućrilla dans lcs m^tropofes est une gućrilla urbaine aut dcut sens du termc : gćographique:nentr el-Ic surgit, općre et se dćveloppe dans. lcs grandes villes. et au sens strategiąue et politico-militaire eUc est une gućrilla urbaine.
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