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LMLLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL.

(CUitcau de Pierre le Gr»nd, a F.kateńnoflT)


ba(aiIlon, par commgnie, avec nn soin ininnlieux. De móino i|iie tel rigiincnl cavaloiie n’a qne des cliovaiix noir.-f el t«l aiilre, des «*licvanx Lais nu des the\anx alezans, dc uićiiic lis soldats siml clus.sls , non -seulctnent siiivant 1 Mir lailL:, mais suivanl Icur loumure, les Irails dc leur vi<ago, la coiitcur dr Imrs clio-Vi*iix pI do l«Mirs luirbcs; de laęon quo luniformitl psi com-

|»l«*le , «|iiVII»* s'elond au doił    _ ^

ilu costiiiuc cl j|lvqti*ii la pn-soiiiip. Lii. luiis L:s limnmps oni Ir acz nipiilin, Irs youx pl la liarbe uoirs; iri, lonsoiitlc lip z rolroiissl, les voux IiIpiis el la liarłir rmisse. Aussi, en re-gardant passer un peloinn dc suldals, on croirait voir une nonilirpuse faniillr dc jn-    »

meaux. l.es rosluinrs de la gardę imperiale sonl d‘nne grandę ricliesse, cl dans toules les armes. En France, ou l’6-

galilii regne parini les corps    l wir w

dc Parmie cominc parmi lis    UPirs??*6'

»lasscs des ciloyens, nons irua-verions unc diśproportion trop grandę enlre ce luxe des rl-ginicnls prinillgies, cl FHal (1'aliandon, dc misere oii lan-

guissenl les troupes de lignc    WI !E*

qiMin ronconlre d.ms les pro-    [ilfól l®-®

\inces ccntralrs de Fempire.

Celto disprojmi lion csl telle qac, nar coqiicttPrie nationale,    \

on place loujours & l'extr£me    >

frontióre el ł Fcnlrlo des prandes roules quplques dćta-cliemenls de la gardę imperiale.

I>ans la gardę minie cepcn-dani, il y a des corps d elilc.

Peul-etre faol-il nommer ain-si, parmi les rlgimcnts d'infan-

lerie, celni qui a conscnrl seul les bonnels poinlus des gre-nadiors do ŃmvorofT (Souvarow), lamlis que tous les anlres rlpiments dr 1'armle sunl coifTls d’une espece de casque ro-main en cuir bouilli, smmonlć djine pointę d’lpieu el d’une qneue lombanle. Dans la cava]crie, on penl dćsigner les cui-rassiors. les linssards el snrloiil les «liovaliers-gnrdes qui apparlienneiit u rini|M*ialricp. l/cmjiorcur norii* sonvenl leur uniform*'., el non moins souvenl celni des Cosaquos, encorc plus ólćg&nt «*l plus commodo. Mais d<* tous les corps de Farmće ru-se celni qni allirc le plus les rogards par la singularite el la ricliesse du roślinne. c'esl assurlmcnl la gardę (cliorkesse, ou rircnssieime. Tamlis que presque toules les populalions du Caucase lutlenl avec le courage du dćsospoir conlre les forces de Fcinpirc, quelques peu-plades des plaines oni fait dis longtemps leur soumission.

Ce>l cliez elles qne se recrulc la earde Ulicrkessc, comme ou pourrail recruler dans les tribus soumises de lAlgóric nne gardę afrirainc j*onr le roi des Fracęais, s'il lui prenail fanlaisir de nn’*ler le turban el le boiimous arabes aux uni-formes dc notre armie. La gardo li lierkrsse est composle de

qualre cscadrons.dinerents par le coslumc, |*ar la race des clie-vaux, par la race des liommps el niemo |iar la religion. Tri es-cadron esl prec orlliodoxe, lei aulre clirćticn d‘Armćnie, lei aulreriicorc mahometan Ilsonl avecpux leur jmpe, leur papę et leur iman, et tous vivent en paix dans la nil me casernc, o-hlissant ł desofficiersdc mórae sangcl de nienicculle, sous Fau-toritl suplrieure d’un glnćral russe. Leur chef esl aujourdliui le glnlral Alexis LvolT, diunę mililaire, liomme aimabie el grand musicien, qui cumulece commandemenl avec la direc-lion des cliantres dc la cour. Les escadrons se distinguent entre eux par le costume, ou pltilOl par la coulcur des pilces Sil CM&fii&Mf"    (|ui le composent.Tous porleot

la tunique circassienne, aux

SJ| f{^EJSL    manches ilolLintes, sur unlong

iŁffiflHy    ju>taucorps el de larges pan-

lalons k la cosaque. Mais les uns oni celle lunique bleue sur le ju>taucorps rouge , d'autres, rouge sur bleu. Les mahomltans śont blancs et jau-nes. Ccux-ci ontle propre bon-net circassien, une calotle ron-de, piąte, ricbemenl brodle et enlourle d’un cordon de four-rure; ceux-U, le baut bonnet a poił des Persans. lis ne se dis-lingnent pas moins par les armes. Tatidisqiie Irois escadrons porlent Ic long fu>il damas-quinć, lc sabre sans poignle, cnmme une cimolerrc, mais presaue droit, el le terrible poignard donl la tremjie csl un secret de leur ptyś, les gnemers du quatrieme, cliargesd une cotlc de mailles Ires-scrrćcs qui leur envcloppe la lite elle

(Promcnadc A Ekalćtmoll, l« I*f-I3 mai.)


corps liintV.ntier, porlent U Lince, Parć el le canpmis de Itó-clies. Cesi cucore la cavaloric du inuycn ńge. ou plutiU cello des 1’arllies.J Inirs nneetrcs, qui comlutlaieul en fuyan! el, tirunt ii cmip sur, rcstaieul insiiisissables iU.i |M’sanli legion roinaiue. Si rciuarquab]cs par leur coslumc ćlranger au mili*»i des curpsde Par.iiee russe, les rcherkesscs iiclo soul pas niouis jur les Irails ilu visag«» el les li.ihiludes du corps. A leur lenił li.i<-inć, ii Icnrs gramls yeux noirs rajipioelils du ne/, k leiirs iiiains limu, it leurs iiimiveineii(s alcrles. a leurs geslesanimes. on rec mniit au premier coup d'o*il une race dii Midi e\iłlo dans le Nord. Combien de fois, en j*arcou-rant augil.ipde leurs euursiers auiles les plaines inlerinina-bles uue recouvre unc neige dnreie. doivent-ils rćvcr au\ val-lons de leurs munlagncs, verdoyants sous les fcux du soleil, cłredirc avec Iristesse les doux rofrains du pays !



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