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L/ILLUSTRATION, JOURNAL UNIYERSEL.

I«t»M rnrrM cle rlirinui frnnfnin.

<Tfoi3!*m« artidc. — Volr t. VII, p. 11 et IW.)

Ji)squ'ici, en examinanl los JifTćreutes ct noinbrcusos es-uices de chcrau* quc pussede le sol de la France, cn Ctudiaul leurs caracteres, hi faisant con-nailre leurs ijmililes spćciales, nous n'avons incutionnć que les plus cźlćbres, que celles qui sont jwur ainsi dire connues dc tout le ntoiide. Mais hi de-liurs de ces races, la France cn produit encore uu rcrlain nomlire d’aii(res non inoins prćcieuscs, cl sur lcsquelle.s il serail incxcusable de nc point atlirer 1’attentiuii.

En tóle de ccs raccs, )a premierę filace apparticnl incon-testablcinent au clicval bren-nous, clieval deselle, qui a peu de rivau.\ pour sa subriću?, et qui n’en a pas pour son apti-tude ;t supuorter les fatigues. les inteinperies et les luugues abstinences. 11 esl par exccl-lence im clieval de cliassc et de caralerie; aussi ne serj-ł-on pas surpris d’apprcndro

3u'en IS-iO radiuinislration es remontes a tirć, en peu temps et sans eflbrt, plus dc de deux mille cłievaux de la

Brenne pour les besoins de Farmie.

la* cbcval brenuous esl pour la France cc «jue le dieral des stcp|H*s est |K»ur la Itussie et la Pulo^ue, car il s’eleve daus ccs olanie* iiiiincnscs, courer-les de brandes et parsemćcs d’£-tangs, qui forment notamtnenl une partie du drpartctnentfde Fludrę, ct s*ćtendcot enlre la Solngne et le Berry. Cesi au inilieu de ces soliluiJcs 5 perle de vue, et duut notre dessin ri |>nsciite assex bien la rasie et caline unifurrnilć, que nais-sent et s*ćlćvni( les clie\aux brenuous, coulićs au.\ soins dr prtits patres qui, dans le langage du pays, porteot le nulu dc eacarniers. Si nous parlons id de ces pdtres, c>st qnc, comme les clicvaux au‘ils soignenl et qu*ils sunciRenl, et dunt ils sont les insćpara-blcs compagmms, ils furinenl rćrilabtciiiuil une race & part. Cc sont, en quelquc sorte, les gauchns de ces pampas de la France du Ceutre; et ce oiul y a de plus remarquaole, c*est que, conlrairemeut 5 ce

;L s n t\ dc ch y*ui en F.a c?. — Che- a-x brci.oout.)

quc Fon voit partuut, ou les naysans, et nu'mc cn gćućral los proprietaires d‘aniinaux, se livreut eiieers eux sans scru-pule & toutes sortes dc maurais traitemenls, et les rendent ric-times de leurs bnilalilćs in-ccssautes, les clierau* fonnent en Brenne la róritable familie du cavur»ier, et sa sullicitude pour cux rcmplare cliez cel lioinme & iIhiii aaurage tous les autres sciitiincuts qnc miii tH.il (TigDoraocf et dc rustieiló nc lui pcnncl pas dc compreu-drc. Ces rapporls conliimels de Fllomnie et du clicral out ainsi aniciu? les plus licnreu\ rćsuUuts. I.e clioral bieuiious est gćufolcnienl doux et ohćis-sant, cl en nianio temps chix qui Ic mulitem solił les plus babi les et les plus liardis c.i\a-licrs qui se puissent mmmlrer. Nous arnus repróseote ici uu dc ces uctils carariiiers en cos-tumc ilu pays. avcc son grand cliapeau. sa deiiii-blouse i|il'il nonunc sa biamle, sa camautt, esptVe dc baton crnelm qui ne le quitte jamnis. et sa bosa cc, ramenćc sur le deraut par une

corde, cl altacliće au moren d'un petit morceau de liois que, daus ses moments de loi-sir, il a coupć, arromli, historii suirant la ru besso de son ima-gination ct le bon ćlal de son couleau.

Nous arons parło de la so-brićtd et de la |>er>i>tance du clicral brenuous a Mipporter les fatigues et les iutemperics. ajoulotis nu a ces qua)il^s il hi joint il autres nun muiiis mile*, et i)tii le MMideul sur-toi.l pnvicu\ comme elieral de cliassc et de earalerie. II a le pied iFiiiic sureti' cNlreme, et au inilieu des queues d*e-taius, de< brandes. des nuu-rais elieiuins, de> fomlrieres ou il a imsSĆ >es premieres an-nees, i| a an|iiis uu lei ssing-froid que liniue FeDiaje, et nuć son ra\.t’icr peut le con-iluire san* |M*ino, sans ominie et surloiil 'jii' danger, par-de»sus le< fo'<«^ls. daus les ma— rais. au indieu menie des eaux •pi li tra\er>e sans Muirciller. Uu a re,truciu? au clicral brcu-iioiis de mauquer lin pen de Lii lic ct d*aroir la tete defee-