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LULUSTRATION, JOURNAL UN1YERSEL.

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tueuse el le rou un peu trop ar-qu< , mais en revancbe il sede des qualiti<s biou łicuses; les canuns -out f.tits et les jambos excel tes. .\u<si , grAco A rette in-fatigalde race de rbc\aii\, cVst seulcinent en Bremie que Ton v*»it rltamie anu^e ces courses de fond, oii des clic-vau\, vcnu< le niatiii de dislam es as***/. ćloignóes, smil on tFtat de faire, fans faligue ct d'une scnle traite, des courses de vingt kiltimetres.

Les cbe\aux brennous, qui nVlaient, il y a qiicbme* an-nćes, conmis que des souls amalenrs. coiiunoneent aujonr-dhui A Atre jiislenient apprć-cićs. Anssi. qnels que soient les progrAs one l*deve a faits de-puis qnelque temps, les pro-prićtaires uc pcinent aujoiir-d’liui sufliro aux deinandes qni leur arrivc»t de tuutcs parts. foit des particuliers, soil dii gouvernfmont, qni na pas tardA A reromiaitre qn‘il ne truincrail niillc part d'aussi bons chevaux de ser\ice.

On a cssayś de croi'er la jnruent breńnoiise a\ec le

>ion

en-

cheval arabe, cl jusqu*A pre-sent du moins ces tentati\cs out produil de fort bons resul-Lits. C'esl qu*a«issi nu a eu soin de se rappeler le principe qui doił prśsider A toutes les alli.tuces dans les races clie-valines. L>xplrience en cITei a perinis de reuiarquer₍ et c’H aujMirdliui un fait ęó-iiAralemeut ad mis, qu'autant Iw cbevaox eagnent, mimo commc reproiliicteurs, en aliant ilu Midi au Nord, auUnt il> perdent en ąuittant le Nord pour aller dans le Midi, et on a pu en rcroiinailre de nou-vr»u l'e\ai titudc en voyanl les pruduils des cruiscmcrits opd-rds dans la Drenne.

MalgrA cette Aducation au milieu des solitudes du contrę do la Krańce, le clieval bren-noiis esl un cbc\al ci v i lis A, ami de riuunine ; mais coinuie si toutes les races les plus di\erses devaienl se rencontri r sur nulre territoire, la France a aussi son clieval sauvage: c*cst le clieval de la Camar-gue, elevA dans ces plaincs incultes qui forment ce qu’on appelle le della du HliAne, et

,l.o race• dc chcTtua cn France. — < hctaui Dpotindi.)

dont les rares liabilanls, nn-inades el pasteurs, sont aussi Muvagcs que les animaus qui pouplont ces solitudes oii la civilisation n'a pas rurorc pAnAtrA. II a loiis los dAfauts coinme toutes les tpialills des rares sauvagos : d un carac-tAre imlocile, diflioile Adomp-lor, il doit A son Aducati»n librę sur un sol arido. oii v<-getonl qiieb|iies berbes dures el peu idantiireiwj, mais ar-iWos do tomps on temp- par les oau\ salóes de la mer, et peul-Mre nn»i A un pen dc aangoriental, Itoauooup dagi-lit#. de norf el de furce pour ró^istor an\ ifisatioiis et au\ intompAries. L'óluignnnenl oii le cbo\al camargue \it liabi-luellement de la raro liuntaiiio ue contribuo pas i«u. selon nous, A aiicmenter la samage-rio do miii caractere. tiar lo seul IntYail ampiol il osi imcu-pA,e>l |odepi'|UJge du MA. Ira-vail dnr , f.iligant. el qui de-iiiando nue orcaiHN.ilinn robił*-le. surlniit quand. oommo dans rette partio du Midi, ildure $ix seuiaiuesdc suitę el qu<^>b|uefois doux inois.

Le coloucl, Cardiui r<5»uinc

aiilsi les traits prinrij\iu\ qui caractćrisonl la raco des ebo-\anx cauurgues. Leur bille \arir entre I iii. ł.*» el I m. W1 cent.; la t*'to esl carrće. seelie, iiii peu lorte, routolurc e|lib^łe, la rronjio de mulet, les e\treiuite> s«^ln»s et grA-le-.

Oii pourrait amólinrer cptle raoe en regulari^aut ses for-ines, et rlb* otTrirait alors do plAcieu-es rosM»ur<es pour la loniMiite de la ravalorio legAre. Suis i e |Miinl de \ue le pas>i a des eii-eigllriueuls |H*lir |'avo-uir. Kii I7.V», on avait <^;libli dc ce «ótA un liams «|iii asail dun-IlA des prodllils assex |»eaiix |Miiir »|iie quobpies>nns fussont plaeiS d.ilis |es eciiries royalos. K’e>t de la Camarguo nur les K.imisards a\aien| tirA lenrs eJiovau\, et uioiitA leur caialo-fi«* dans les guerres do reli-gion 011‘ils suutiurnit contrę Louis XIV.

Si du midi nous passons au nord, nmis \ ironvons une es-jłAi-o dont nous n a\ons jms oii-Core parlA, crllo du oliesal fla-maml. C» tte \arićtA du cliesal de gros tnil esl employi'-** au lialagc des bateauxjcl au lirago