peut-etre h recher-che du style, la prć-tention 5 Faustćnlć.
Mais ici re style aus-tere convient 5 la gravilć du licu. Celtę pcinture, il Ciut se le nppoler, est avant lont une dćeo-r.ilion inonumcntale.
Kile. doit s'harn>oni-ser avec lesliguesde rarcliitectnre, parti-ciper un pen de leur imrnobilitć. Los rac-cuurcis , les lignes inouvementćcs sc-raient un contrę -sens. II en serail de inóine d’un coloris trop inćgal ou trop vif. CVst unc con-venance i laquelle a parfaitemenl olei l arliste. Le procć-de de pcinture li i'encaustique. ;m<jiicl il a cu rocowrs ein-|M*clic le miroilaue,
I onjours si dfcagrea-blo et qui ćtait 5 re-douter surtout ici nii cos deux cnin|N»si -tions seronl vues, le plus souyciU , u unc maniero oblique. Outre ces dcu\ gran-des scónes, M.
Flandrii! a cn-core point phi— sicurs figiires dans les ch.imps rćsorvfa au milion dc l orne-inenlnlion exe-nitćeavce beau-cnupdcgoutpar Al. liiltard. Ces travaux avaicnt cle confićs <i M.
Flandrm par le , , «' prćlet de la Sei- .1 ’ T
ne.ll vientd*ólre 'K J
charge d*ache-verladćcóralion du lont le chmur, | .-rtfr ? nii il peindra des ligures dans i ,‘p' Tl los tjmpans au- £
dessus des ogi- Tfc1
vcs. Nous ne painons qu‘a|>- y.^-- *.4
incnl i cette dótmninaiion : d’abord parce r
un ensemble des plussatisfaisanls etensuite parce qnc nous y \oyonsunejustc iippróci;ition du talent consciencieu* et ć-lc vć de 1’artistc. Le nublic ne sera pas appelć prouableincut avant trois ans 5 jouir de la yiic de ces belles pcinlures murales.
Si l’on pcut ćtre alarmś des Icndances mauvaises de Fart ot des circonstances dćfaYora-bles qui scmblenl monacer son avcnir. Fon doit fitre Her des nombreux talcnts qui houorout encorc Fćcole francaisc. Kile pourrait, ceseuible,urillcrd’mi dclat bicn supćrieur, si on la coinpare 5 elle-meme; mais. du moins, dans le prescnl, clle restc la premiero, ct cc n‘est ni FlUlie, ni I .MIcmagne qui lui dispiitoronl cctlc pr^ó-ininenco. Les (euvres des ar-listcs ćlrangor.<qui Yiennentdc lemps i aulrc faire lour appa-rition au Louvrc ne scniblont Ycnir lii uun pour la coiilirmer, ct 5 cel eganl il n'y a pas lięu ii sc mettre en gardo contrę notre esprit nalional. Notre cos-nmpolitisme esl assez coimu; ct si quclquc <i‘iivrc vraiincnt reinnrquable nous arrivait do Fćlranger, clle sorait sfire de ronenntrer, nou-soulomrut notre sympatliie, maisonroro no-
trocneouement. płu-i«'it que d'avoir & rc-douter notre jalou-si<*. Crtte annće M. SCIIADOW de Dusseldorf, qni passe, dil on, pour un talent •le premier ordre , P°ur un gćnic reno-vateur, a cnvoyć mi Łccelujino <jui esl un łaLleau des plus m<$-diocres, sous quel-que point de vue qu on Fcimsage, 5 tnoins qu on ifalla-die je ne sais quelle valeur & Tid«ie qu'a one 1’artistc de pemdre derritre le Christ exposć a J^ru-salein aux insultcs des Jnifś,divcrsesca-tliedrales pjrmi les-(picllesondislingue, smonSainl-Picnc de Ilonie, du moins une purtion des galerie* et une des fonUines de la place quiy mó-ne.Plusieursnoinsal-lemands, helges. ao-glais, que nuuspour-rinns citer, ne nous fourniraientque des occasions d'e\ercer notre crilique. Cesi unc assez triste occupation, ct nous avons dćj.\ assez i faire parniiuouspour que nous nous y arrelions da-'antage.
Parmi les erandslableaux, nous citerons encoreunCAri*-tophe Colotiifjt
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