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ut vado verbi eundi loco in communem usum transiit1, se presente frequem-ment, dans le sens de ‘cheminer’, dans d’autres contextes. Ainsi, Grć-goire le Grand, contemporain d’Antonin, dans Ep. 1, 452, ćcrit: in Mas-siliae partibus pro dioersis negotiis ambulantes et Thćodose, dans le chap. 2 de son ouvrage deja cite3: De Scitopoli usque ad marę Tyberiadis ..., ubi domnus Jesus Chrisłus pedibus ambulaoit. II faut sans doute attribuer 1’em-ploi de ambulare pour ‘voyager dans le desert’ a une influence bibliąue, surtout si Fon songe qu’£gćrie voyageait Bibie en main. Dans la Vul-gate, ou il signifie tres souvent ‘vivre’ ou ‘voyager’, on le rencontre du moins plusieurs fois lorsqu’il est question de voyager dans le desert, par exemple    15, 22 \ ambulaveruntque tńbus diebuspersolitudinem. Egalement

Ex. 33, 16, Nb. 33,8, Dt. 2,14, Jos. 14, 10, Jg. 11, 16, Lc. 11,24. Mais ce verbe n’est pas seul k avoir cette signification. On trouve ćgalement vadere (Ex. 4, 27), ire (Ex. 3, 18), egredi (Ex. 15, 22), iterfacere (Sg. 11,2), errare (Gn. 11, 14), pour n’en nom mer que quelques uns4.

A un certain endroit ambulare a, chez figćrie, 1’ancienne signification de ‘se promener’ ou ‘marcher’ et bien dans 31,3 (84): Et quotquot sunt infantes ... usque etiam qui pedibus ambulare non possunt, quia teneri sunt, in collo illos parentes sui tenent. I/adjonction de pedibus peut se comparer 31,2 (84): pono inde de summo monte Olioeti totumpedibus itur et a 25,6 (75): pedibus oadent.

Chez figerie, oadere se trouve presque exclusivement dans la partie litur-gique de son ouvrage, et alors pour les fiddes qui ‘se rendent, vont’ k Jćrusalem. Nous ne le trouvons que deux fois dans la premierę partie, dans le sens de ‘voyager*; ce sont 8, 3 (49): Nam cuicumque inquomoditas fuerit, vadent ibi et tollent surculos etprode illis est et 20, 1 (65): Exi de terra tua... et vade in Chanam, et encore, dans ce cas, nous avons aflfaire k une citation de la Bibie.

Bien plus que ire, dans la moitie des cas k peu pr6s, vadere a un com-plement indiquant la direction. Parfois aussi, accompagnć de cum ymnis, il designe une procession solennelle, alors que le mot habituel dans ce cas est ire, par exemple 24, 7 (72): Et postmodum de Anastasim usque ad Crucem cum ymnis ducitur episcopus, simul et omnispopulus vadet. Mais on ne peut s’attendre a trouver ici le monosyllabe it qu’£gćrie n’em-ploie jamais. En gćnćral d’ailleurs, le choix entre ire et vadere aura ćtć dćtermine par le choix de la personne.

1 ThLL I, c. 1870, 74 ss.; cf. Bonnet, o.c., p. 297.

*    MGH epist. 1, 1, 72, 4.

*    CSEL 39, 137, 17.

4 Cf. Ernout, Aspects, p. 157.



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