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expressions. Dans 4, 7 (42), elle ecrit: Ac sic ergo perdescenso monte Dei per-oenimus ad rubum hora forsitan decima. Nous sommes ici en presence cTun cas analogue a persubire dans 3, 4 (39). Ce derive de compose est, lui aussi, inconnu avant figerie. Bień des annees plus tard, au VI® siecle, nous le retrouvons chez Cesaire d’Arles, la ou, dans sa 20e Homelie1, il dit: perdescendere cum diabolo in infernum. Perdescendere ne se prćsente qu’une seule fois chez Egćrie, a cóte de 23 exemples de descendere. Sommes-nous, ici aussi, en presence d’une formę decaląuee sur le peroenimus qui suit? II y a une autre explication, sans doute meilleure: au debut du chapitre 4 (41), elle raconte qu’elle a entrepris la descente du mont Sinai. Mais, comme pour la montee, la descente se fait par etapes. La premiere la mene au mont Choreb, 4, 1: in alio monte, qui ei periunctus est, qui locus appellatur Choreb, oh elle voit quelques curiosites. Ensuite, il y a une halte, 4, 4: accessimus denuo ad alium locum non longe inde. Apr£s cela, elle ecrit dans 4, 5: adhuc nobis superabant milia tria, ut perexiremus montes ipsos, quos ingressi fueramus. II est evident qu’apres ces differentes etapes, perdescendere dans 4, 7, comme perexire dans 4, 5, signifie ‘descen-dre tout a fait’. La traduction de Petre du passage 4, 5 est ‘(pour) sortir tout a fait (des montagnes)’2, mais c’est une chose qu’elle ne fait pas a 4,7. Perdescendere aussi bien que perexire sont, a notre avis, des derives de composes dont les prefixes ont une signification propre.

Perexire doit en outre etre considere comme un pendant des mots ingredi et intrare que nous avons examines precćdemment. En effet, l’idće de ‘sortir’ et celle de ‘descendre’ y sont a la fois prćsentes.

Tout de suitę apres, nous rencontrons le verbe simple exire: sed non ipsa parte exire habebamus, qua intraoeramus. Mais ici, oh exire contraste seule-ment avec intrare, on ne peut evidemment pas s’attendre a trouver le prefixe per-.

DŚVIER - PRENDRE A DROITE OU A GAUCHE

Dans 10, 8 (52) et 10, 9 (52) figerie ecrit: dicit ergo nobis ipse presbyter: lSi vultis oidere aquam, quae fluit de petra... potestis videre, si tamen oolueńtis laborem vobis imponere ut de via camsemus forsitan miliańo sexto\ Quod cum dixisset, nos satis avidi optati sumus ire et statim dioertentes a via secuti sumus presbyterum, qui nos ducebat. Camsare ou campsare qui, suivant Meyer-Liibke3, existe encore en italien sous la formę de ‘cansare’ ‘se garer’, derive du grec Kafucxeiv suivant Priscien, Inst. Gramm. 10, 524: cambio...

1    PL 67, 1084 C.

2    Pźtrź, Źthfrie, p. 111.

3    REW, 1562.

* Ed. M. Hertz (Grammatici Latini 2), Lipsiae 1855, p. 541, 13 ss.



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