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in ea nocte; id. 5, 2 (43), 6, 1 (45), 23, 1 (69), 23, 6 (70) et 23, 7 (70)1.

Antonin emploie le meme manere dans 184, 11 ss.: In quo (sc. monte) nullus praesum.it manere, sed orto iam die ascendent monachi... Gildemeister2 le traduit simplement par ‘bleiben’ (rester). Mansio qui, chez Antonin, signifie dans 185, 20 ‘ćtape d’une journće’ s’emploie, dans 173, 13 ss., dans le sens de ‘passer la nuit’: in quo (sc. tum) etiam ckristiani pro devo~ tione ad mansionem ascendunt. Et circa medium noctis surgentes... Gildemeister n’a pas compris cet ad mansionem non plus, car il le traduit par ‘zum Wohnen’3. Au sujet de manere dans ce sens Lofstedt, dans son commen-taire4 5, dit: ‘Der Gebrauch ist bekanntlich alt und gehort wohl vorzugs-weise der volkstumlichen Sprache an’6. On le rencontre chez Ciceron, Horace, Tite-Live, Seneąue, Columelle, Petrone, Frontinus, Suetone, dans les traductions de la Vetus Latina, chez Julius Gapitolinus, Ausone, Ammien, Vegece, dans la Vulgate, chez saint Augustin, Septime Sev£re, saint Cyprien, Donat et d’autres.

Le compose remanere signifie ‘rester en arriere’ chez figćrie 43,4 (94): ita ut nullus chństianus remaneat in cioitate, qui non omnes uadent, ainsi que chez Antonin 190, 1 s.: Hierosolima, ubi etiam aegrotus remansi per multum tempus, alors que chez cedernieril signifie, dans 166, 1 s., ‘dcmeurer, sejourner’: Liuiada, ubi remanserunt duo senis tribus Israhel, antequam Jordanem transirent.

Un autre mot qui se presente dans le meme ordre d’idees chez les deux auteurs est tenere ‘feter, passer le temps’. D’abord chez figćrie, 25, 12 (77): quia episcopum necesse est hos dies in Ierosolima tenere et chez Antonin, 166, 17: Tenui autem Theophaniam in Jor dane*.

Nous avons deja fait remarquer la predilection qu’£gerie montre

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1

Manere a aussi deux fois chez elle le sens, qu’il prendra plus tard, d’habiter. Pour

2

ce sens, elle a d’ailleurs d’autres mots comme commanere.

3

* Gildemeister, o.c., p. 56. Grisar, Zur Paldstinareise, p. 765, le traduit aussi, simplement, par ‘bleiben’. s Gildemeister, o.c., p. 47.

4

« P. 76.

5

Dans le Antibarbanis der lateinischen Sprache de J. Ph. Krebs-J. H. Schmalz, II, Basel 19077 8, p. 49, ce sens est ćgalement attribuć h la langue parlće. Voici quelques cas intćressants oCi, inversement, dormire s’emploie pour ‘rester’: Augustin, Loc. in Hept. 5, 45 (GSEL 28, 1, 608, 13 ss.), commente Dt. 16, 4. Dans ce passage, la Vulgate donnę: Et non remanebit de camibus eius, quod immolatum est, mais la Vetus Latina, con-sultće par Augustin, dit, conformćment au ov Koifirj&rfoerai des Septante: non dormiet.

6

Et dans Quaesl. in Hept. 2, 163 (GSEL 28, 2, 196, 1 ss.), il rćfćre & Ex. 34, 25. Li aussi, son texte porte dormiet, oił la Vulgate a: neque residebit manę de uictima sollemnitatis Phase,

7

et les Septante de nouveau: oti Koiprj&rjoetai.. Le commentaire d’Augustin fait bien voir que ce n’est pas du latin normal: locutio fecit obsurditatem; dormiet enim dixit pro manebit. Voir aussi W. Suss, Studien zur lateinischen Bibel, I, Tartu 1933, p. 49.

8

Cf. Bastiaensen, o.c., p. 61.



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