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Job et plus loin, dans 17, 1 (60): volui... ut et ad Mesopotamiam Syńae acce-dere ad oisendos sanctos monachos.

Videre a parfois aussi le sens de ‘visiter’ chez Lgerie. Bień que souvent il comuenne de le traduire par ‘regarder’, dans l’exemple suivant oidere est pourtant plus proche de ‘visiter’: 19, 4 (61): Ac sic ergo vidi in eadem cioitate martyńaplurima nec non et sanctos monachos. II suffit de comparer cet emploi a celui qu’en fait Cicćron dans Att. 12, 37: quare etiam Othonem videy Pline, Ep. 1,5: Rogoy manę oideas Plinium domi et Ammien Marcellin, 14: contempto Caesare, quem oideri decuerat.

Le 20, 7 (66) illustre bien ce que nous venons de dire: Fecimus ergo et ibi biduum propter diem martyńi et propter oisionem sanctorum illorum, qui dignati sunt ad salutandum libenti satis animo me suscipere et alloąui. Dans cette citation nous voyons egalement salutare dont le sens de ‘venir saluer’ est etroitement apparentć a ‘rendre visite\

Le dernier mot ayant un sens apparentć chez figerie est tangere: 5, 11 (45): omnia loca, quae filii Israhel tetigerant eundo vel redeundo ad montem Dei et 7, 1 (46): omnia locay quae filii Israhel exeuntes de Ramesse tetigerant euntes. Chez Ciceron, mais surtout en poćsie, tangere signifiait dćj& ‘atteindre, entrer dans, s’arreter par exemple Cicćron, 3 Verr. 10: Verres simul ac tetigit prouinciam.

Pour dire ‘entrer’ (dans des villes, des ćdifices etc.), chez ligćrie aussi bien que chez Antonin, le verbe deponent ingredi est le terme le plus usuel. Le plus frequent apr&s lui est intrare. Le rapport de frćquence entre les deux est, chez figerie, de 25 a 24, chez Antonin, de 14 i 5. Dans 1’introduction de son Lexicon Aetherianum1, Van Oorde nomme comme une des particularitćs par laquelle la langue d’Lgćrie dćroge & la langue classique, le fait qu’elle met deux fois un verbe deponent k la voix active, notamment egredere dans 12, 3 (53) etfurasse dans 37, 2 (88), et il remarque, qu’en genćral, elle prćf&re les verbes actifs aux verbes depo-nents. Comme preuve il donnę le rapport proportionnel remarquable de 20 a 5 pour exire et egredi, de 6 k 0 pour commonere et hortań, de 13 k

0    pour manducare et oesci. A notre avis, cette assertion, dans sa gćnćralitć, est sujette k caution. Du moins, si nous examinons la frćquence de cer-tains verbes dont nous venons de parler, la proportion entre le nombre des verbes actifs et des verbes deponents est loin d’etre aussi defavorable pour ces derniers. Van Oorde indique la proportion de 20 k 5 pour exire et egredi, mais il oublie qu’£gerie emploie, en outre, 5 fois perexire et 17 foisproficisciy de sorte que, pour le sens de ‘s’en aller’, le rapport est en realitede25 a 22! Pour le sens de ‘entrer’, il est de 25 a 26, c’est-&-dire 24 fois intrare, 1 fois peńntrare, 25 fois ingredi et 1 fois reingredi. ‘Re-

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