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422 SAINTE-ANNK DAUHAY
A peine le voeu formulć. Ic visage, qui ,avait jusque-la la pAleur du cadavre, devient, 6 la grandę stupćfaction des spec-tateurs, tout rosę et frais comme auparavant; et le petit Jean se met k regarder son pere avec un beau sourire. I-a joic suc-cedant brusquement k la douleur causa & Roland Pherlicot une ómotion si vive qu’il en tomba evanoui ; et, quand au bout dune demi-heure, il reprit ses śens, len fant ćtait com-pl&tement revenu & la santć, comme si aucun accident ne
s'ćtait produit (1639).
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Les deux faits que nous venons de raconter-ne sont pas des cas isolćs. — A titre documentaire nous citons ici une listę impressionnante de cas ou le rólc du pere est ćgalement prś-pondćrant. •
— Julien Fauliat (de Brćhan-Loudćac), ćtant muetde nais-sancc, fut vouć k sainte Annę par son p£re, et amenć parlui en pfclerinage. commenęa& parler (1625).
— Franęois Le Boucher(de Granville), demeur<5 muetjus-qu'A rAge.de 7 ans, fut vouć par son piire, et obtint la parole au jour et & 1’heure oCi la messe se disait pour lui A Sdinte-Anne (1626).
— Franęoisc Marquer. Agće de 8 ans, tombće sous la roue d’un moulin, fut voućc k sainte Annę dabord par sa mere ; Pen fant nerevint k la vic qu'au moment oi» le voeu fut renou-velć par le p£re (1626).
— Franęois Sćselle (de Loudćac), muet de- naissance, fut conduit trois fois a Sainte-Annę par son pere; au dernicr voyage il parła distinctement sans balbutier )1629j.
— Mathurin Morice (de Fćgrćac), retirć d’une douve sans mouvem*ent et sans vie, fut vouć k sainte Annę par son pfcre, et commenęa aussitót de rcspirer (1629).
— Michel Donalan (de Lamballe), ótant mort-nć, on son-gcait k le porter en torre. lorsque son pfcre voua pour lui un voyage & Sainte-Annc au pain et k 1'eau. L’enfant revint k la vie, fut baptisć, et vćcut (1629)..
— Yvcs Fernelłes (diocfcsc dc Trćguier), demeurć 6 ans aveugle et privć de raison, fut \0\16 & sainte Annę par son pere et rcsta nćanmoins en ce triste «$tat pendant deux nnnćes encore, jusqu’au moment oii le piire accomplit son voeu (1030).
— Jeanne Josset (de la Motte, diocese de Saint-Brieuc), pri-v<5e de la vue pendant 18 mois, vouće par son piire, fut amenće k Sainte-Anne et gućrit (1632).
— Jeanne Morel (de Plćnóe-Jugon), aveugle par suitę de la petite vćrole, et sans espoir dc gućrison, fut vouće k sainte Annę par son piire et & 1'instant rccouvra la vue (1632).
— Sćbastienne Dubot (de Jossclin) perdit 1'usagc des jambes k l’Age dc 9 ans, fut vouće par son piire k sainte Annę et fut gućrie le jour oń ils vinrent en pólcrinage (1633).
— Jean Coquant (dioc&se de Saint-Malo), muct jusqu‘a l'Agc de 7 ans fut vouć A sainte Annę par son pfcrc et gudrit (1634).
— Franęois Tribodet (diocese de Saint-Malo), devenu aveugle, fut vouć par son pfere k sainte Annę, et recouvra la vue pendant que son pere faisait le p&lerinage (1634).
— Claude de la Landelle (de Peillacj, ógć de buit ans, affligć de convulsions, fut vouó k sainte Annę par son piire ovcc la promesse d une rentę annuelle de cinq sols pendant la vie durant de son fils (1634).
T Etiennette Garnier (de Saint-Germain dc Renncs) avait un tremblement de tous les membres. Vou«5e par son pfcre k sainte Annę, ellc gućrit entifcrement k 1'instant mdme (1634).
— Jean Bellamy (de Saint-Etienne-du-Guć), devenu impotent de tous les membres. fut vouć k sainte Annę par son pere et portć par lui jusqu*& la chapelle miraculeuse (1635).
— Gilles Keravel (de Luzuhoc, en Telgruc), muet jusqu’ś l’dge de 4 ans, commenęa & parler apr£s qu’il eut ćtć vouć par son pfcre k sainte Annę (1636).
— Jean Farouel (de Landćda, de Lćon), impotent des jambes jusqu'ii l*dgc de 6 ans et reconnu incurable fut vouć par son p&re 6 sainte Annę; et le pfcrc au retour de soń pfcle-rinage, le trouva gućri (1637).
— 01ive Le Noir (de Tintćmac) ćtait a 1'agonie, et l’on prć-