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partie au territoire russe, et que m§hb les regions plus fayorisees.et fertiles sont handleapees par une pluyiometrie insuffisante et irreguliere. On a beau avoir appris a 1'ecole que clinat Continental = froid et secheresse, il fant des chiffres pour se rendre oompte. En quelques pages, Rene Dumont nous les donnę.

Puis il passe a un historique de l'evolution de la politique agraire depuis la revolution, II est impossible a quiconque de retracer lłhistorique de la Russie depuis 1917 sans pr^ter le'flanc a toutes sortes de critiques. Et Rene Dumont n*y echappe pas. Comne nous n* avons pas la pretention de lui opposer en quel-ques lignes, nos propres opinions sur un sujet si vaste, force nous est bien de ne signaler que ce qui est le plus discutable ou le plus interessant. Mais conmenęons par resumersa conclusion de cette preraLere partie du liyre:

"Les handiceps essentiels 5 de 1* agriculture sovietique oui per-sistent( en plus des conditions geo grap iii q\B s) sont:

-quatre bains de sang (guerre civile,collectiyisation brusquee purges de 1937 et guerre de 1941-45) qui ont yeritablement nassa-cre 1'elite sovietique: pour la reyolution et la defense du pays mais aussi par les monstruosites Stalinie mes.

-Le sous-developpement de 1913, qułun demi-siecle si trouble pendant lequel l*agri culture fut sacrifiee a 1*industrialisation, n?a pas enoore permisde rattrapper.

-L'effort militaire si tendu a partir de 1935* puis a nouveau apres 1950 Qt aicore plus a partir de 1958, accapare ime proportion excessive des ressources du pays, arr£te 1'eleyation du niveau do vie, donc la stimulation au travail du kolkhozien.

-Le aontrdle du parti reccmment resserre, sur les agronomes et les paysans, freinaiifc toute initiati^e serieuse a la base de la part de gens qui ne "participent" pas vraiment; il se substitue mOne aux spe-cialistes de l^dministration ".

(page 64).

Rene Dumont consacre ensuite une oentaine do pages a ses visite3 ses oontacts et ses discussions, dans les kolkhozes et soylchozes qu!il lui fut permis de yoir. En annexe en une yingtaine do pages figurent les donnees chiffrees de’1* e co nomie de ces exploitations agricoles etudiees par l^uteur. Cł est dire qułune fbis de plus Rene Dumont s*efforce de nous fournir un tableau complet, vivan humain, technique, de ce qu*il a vu. Chacun peut y puiser selon ses próoocupations. De la conclusion de cette seconde partie du livre, nous erbrryons ces quelques passages:

"L^ccelerntion necossaire ces progres agricoles se heurte aussi a 1* insuffisante attont ion-que la raajorite des trayailleurs semble lui porter. Comraent reellement parvenir a interesser directement tous les participants, du kolkhozien au chercheur, materiellenent et m3me spirituollement, a la grando oeuvre?

...La subordihation du technicien au politiquo paralt d‘autant plus grave qu*elle s•‘accompagne d’une destalinisation insuffisante, dłune corruption et d*un carrierlsme trop repandus. La gestion bureaucratique (Rene Dumont aj out e en notę que sa misę en cause nłest pas celle du reglme. Nous pensons le contraire ),dans de tell es conditions, constitue un frein au deyeloppoment d*autant plus grave qu'elle s^ccompagne souyent de dogmatisme, specialement a 1'egard du secteur prive...

...A ce point de notre etude,nous pouyons deja conclure formellement que le plan agricole 1980 ne sera pas atteint, san3 d6 tres profondes reformas de structures ".    (page 167).



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