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de grands ensembleś pour mleicc 1’lnserer dans un conditioimement totalitaire. L*a-

grandissertBnt unitaire des kolkhofcos illustre oette politiąue.

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Nous pourrions dire: tu perds ton tempa a conseiller ces diilgeants qui n^tilisent de ton travail que ce qui les sert. Mais heureusomont tes etudes ont un interSt generał incontestable. Un ejcęmple: il resscrt de ton analyse que la tai Ile optimale d*une eap loitation' agri cole (point de vue efficacite donc) re joint celle egalemoit optimale, d*une gestion veritabiement collectiTO, ou peut la re-joindre moyennant une eletation du hiYeau technique des travailleurs (voir pages 240 et 24l)j mSi© sans n"vrai ćhef d*orchestrę", contne tu le suggeres.

"La comprehension et l*engagement de ohaque individu est indispen-sable en agriculture", dis-tu, "bien plus qu* en industrie", ajoutes-tu. Mais non, c*est pareil. Une haute pioductivite ,n*est possible ,en industrie qu*aux mSmes oon-ditions. Autrement, ęa tourne bien sftr, mais grace a un enoadrement !plethorLque et a la collaboration "infomelle" des technicians et des ouvriers qui ne peuvent vivre constamant en lutte ouverte contrę les dirigeants.

N'oublions jamals que les classes dominant es se sont appioprie non seulement les biens designes sous le to cable de Capital (terres, usines,etc) soit a/titre prive, soit oollectivanent au travers des nationalisations, mais aussi et ołest peut-Stre actuellanent le plus important, le monopole de la culture et des connais sances scientifiques et techniques superieures, y compris notanment celles de "1'organisation", lesquelles gouvement la nouvelle revolution des societes industrielles. Quant aux oonnaissances techniques ou generalos inf erieures, cłesb bon pour les multipies categories dłexecutants necessaires au fonctionnement de la grandę machinę industrie Ile, economiąue et sociale.

Rene Dumont deplore que la reTOlution de 1917 n* ait pas su ou pu sauvegarder les progres techniques deja acquis. Cłest exact pour 1' agri cult ure, mais aussi pour 1'industrie, malgre de plus grandes concessions faiten pour retenir ou attirer les techniciens. C'est le prix de toute reTOlution, puisoue la classe dominantę et ses allies parmi les classes d^pui ont le monopole de cet acquit tech-nique et culturel. Nous ne pourons aompter, pour les preserver, que sur les 00uchę moyennes de la hierarchie des societes industrielles actuelles et sur quelques specimens rarissimes des "elites", cheres a F.Perroux. ceux qui, comme Rene Dumont, s*engagent a §tre aux cótes des ouvriers et paysans. (page 310).

En Russie, c^st une nouvelle classe dominantę qui a tire les marrons du feu de la premiero reTOlution et qui possede et tend a garder jalousanent l'acquit technique et culturel. Ce n'est pas par "erreur" que la proportion des fils de mi-lieux dirigeants est pl.us importante dans les Universites que celle des autres cou-ches de la population. (page 320).    • * ' *

Puisque nous parlons des dirigeants russes (R. Dumont les enumere: intellectuels, hauts fonctionnaires, responsables du Parti), TOyons quelles sont leurs preoccupations essentielles en • oe qui concerne 1* agri culture. Indus tri a lis er celle-ci, la rendre plus efficace, en adoptant au besoin les .suggestions de Rene Dumont, mais aTOnt tout n'avancer dans cette toie qufa la condition de creer et mettre en place 1* encadrauent sańblable a celui de ^in&istrie. Ce n*‘est pas rien, quand il s*agit comme en Russie, de la moitie ou presque, do la .population. Car nous l'avons dit, pour tenir bien en mains les travailleurs, il faut un encadreraent plethorique surtout 1* encadrement autoritaire, en l^ccurrence politique et etatique, plus dif-ficile a former et imposer que l1 encadrement technique, administratif et economique. Les plus importantes difficultes de Pagriculture russe (voir pages 186 et I87) sont davantage de cette naturę que d!ordre technique, m&nB s!il est vrai que lfagronoraie



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