• • * Dans les lccaux de la production, on n*a premu aucun ^rsteme d'eclai-
ragę de secours au cas d*une pannę de lumiere; on s*attend a de no:nbreux accidents de trarail dans los tenebres totales qui słirstalieraient dana pareille erentualite.
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Le plan a prevu la creation d*une installation appeleej "photarium" destinee a fournir anx ouvriers les plus affaiblis un9 conpensation par des rayons ultra-violets crees artificiellement durant q\ielques seances; mais cetto installation ne cooporte que dix sieges tandis que plusieurs milliers d‘ouvriers sont ocoi-pes dans lłusine.
Responsabilite des technocrates:
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Cette mesure d^yeuglement des usines n*a pas ete introduite a lłira~ proviste; oLle a ete Longuement mClrie. Deja Tors 1930, le probleme fut envisage pour la premiero fois; le regne do Staline battait son plein; pour t ant l*opposition des medecins specialistes de l*hygiene et des techniciens de l*eclairage fut tellement unanime quJil fallut retirer ce projet.
T^ente ans apres scus le regne de Khroucht chev, cette iresuro est reprise en 1960, dans des norues etablies officiellement et e:cLgeant 1* application la plus etendue de la construction de blocs sans toit vitre; ces regl9C sent redigees par le Gosstroi de 1*UR3S, vaste centrale d*Etat regontant toutes les constructions de Russie; sa puissance est enorme; le Ministere de 1* Hygiene et la direction des syndicats russes presenterent des objectionscentrę ces ncruBS.
Au mois de juin 1960, se tint a Leningrad une conference reunissant des physiologues. des medecins hygieniśtes et des ibnetionraires d^ trusts d*Etat etablissant des projets indiKtriols et presidant a leur realisation. -ous les rae-decins et les techniciens de 1'dclairage se prononcerent contrę 11 dveugleme nt des usines. Ils af firma lent que lorsąue 1'ho rano est seTre durablene nt et systematiąuement de la lumiere solairej il peut se creer che z lui un etat de f aminę par priTation de lumiere aboutissant a des troubles fonctionnels et pathologiąues dans l1 organiście hnnain.
Le Gosstroi ne tint nullement compto de ces objoctions et etendit largement la construction des usines aveugles. Tout ce que les services d*hygiene purent faire consistait a compenser faiblement le manque de lumiere par des instal-lations de rayons ultra-violets artificiels; le manerue dfair fut peniblement oombattu par un renforcement de la ventilation.
Er?. Ju.tl7.Qt 19615 la question fut a nouveau soulevee dans la revue "Guiguiena i sanitaria - Hygiene- et iv!esures Sanitaires- ou un candidab es Sciences medioałes, Issaiev, osait affirmer:
"on sait ,qu,une priTation durabie de la lumiere du jour pro7oque ce que l1 on ajpelle une famine par priTation de lumiere, des troubles dans le netabolisme minerał; La resistance de 1*organisme diminue; la capacite de travail decrodt."
Presąue a la mbrao epoque, moirs d:un mois plus tard, le Gosstroi aggravait les normo s dTaveuglemert en les codifinnt u ans des "Indications" specieles datees du 2 aotit 1961.
Le Gosstroi-ten ta de justifier sa position en invoquant qu!en Occi-dent la Construction des usines aveuglees est róoandue. II envoya en aout- 1963 un groupe dlingenieurs pour trouver des argument s en faveur do sa these au Cara da 6t aux