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Etats-*Uhis, pays capit ali ste s; malheur eusanent pour luijil avait oublie qu* en 196? un antre groupe de specialistes du Ministere de. 1 !%giene, revenant d:un voyage aux Etats-Unis affirma quo les Americains avaient renonce a construire des eta-blissements industriels sans toits vitres ni*.fen§tres. *•    •' "

. Le: Gosstroi ne fut pas dćaontenance; son organe officiel "Le Bulletin •' des constructions techniquesM dans son numero du mois d*octobre 1963 publia de

nouvelles regles reprenant entiCement celles de 1960, toujours au sujet des usines areuglees; elles avaiant ete promulguees. par des ordonnances du Gosstroi des le juiliet 1963 ©t elles entrerent en vigueur le 1° octobre do la m&roe annee; cet organe de lłLtat-Patran, avec mepris, n*avaLt m3me pas consulte le Ministere de l*Hy-

giene, ni la direction des syndicats. ...    • ; ‘    •

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Fonctionnaires, officiels de 1'hygiene:

H etait stlr de la pusillanimite des fonctionnaires bygienistes officiels. En effet, a 1'heure actuelle, ceux-ci appuient l*idee dłune revision des regles appliquees a la construction des usines aveuglees. Mais cela ne les a pas em-pScliśs de s*associer officiellement a 1'esprit de ces reg3emaits. En effet, le re-presentant de l*Inspection principale sanitaire de l1 Etat a appose en I.96I sa si-gnature a cóte des dirigeants du Gosstroi approuvant les fameus3S "Indications" qui • restent a la charte de la creation des usines aveuglees. Mai6 il y a plus, le chef supremę de cette institution, 1'Inspecteur prindpal d*Etat, une certaine Nicolaieva .a signć, toujours en mfcme teznps que les technocrates du Gosstroi, une circulaire sur 1'organisation a 1'interieur des edifices sans toit vitre ni fenótres; les normes de ventilation reglent la distribution d'un air tres different de celui de lfexterieur en raison* de son passage a trovers les appareils de conditionnoment et les couloirs de venfcilatión$ or ces normes sont les m§mes que cel3.es de la ven-tilation naturelle. En outre, la circulaire est absolument muettc sur 1'eclairage artificiel a-or gani ser dans ces usines hermetiques.

Ce silence s,explique: le nombre des lampes au nenon et a vapeur de mercurea haute pression que fabri'que 1* industrie est insuffisant. Les.appareils pour le conditionnanent de l1 air ne peuvent §tre installes par suitę du manque de pieces detachees a utiliser pour les racoorder. Les ventilateurs n*existent pas en quantite suffisante. Cette situation, deja gSnante dans los etablissements nor-maux, est particulierement penible dans les usines du type obscurci.

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"Argument s";

Q,uels sont les motifs invoques par le Gosstroi? pour justifier soh innovation? La trust a oonfi.6 la defense de sa pcsition a un raombre du college de sa direction, un certain &amara*iev. Celui-ci est intervenu dans la presse pour assurer que de toute faęon, m3nB on disposant de toits ritres et. de f one tres, les usines d»vaient avoir recours a la ventilation et a 1‘eclairage artifi ciels; alors un £>eu plus ou un peu moins; obturons les fen$tres et supprimons les vitres.

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Voyezr-vous la technique modeme est assez puissante pour creer dans les immeubles obtures les conditions necessaires pour le iravail continu. En revanche, 1'installation des tcits vitres accroit les frais d9 construction et d*en-tretien des batiments; en effet, il faut reparer et nettoyor les carreaux, enlever la neige, subir des pęrtes de chaleur serieuses a travers les joints des vitr,es.

Une violente polemiquo seest engageę autour de cette argument a-ti on. II en resulte que si dans certains cas le prix de revient et drentretien des usines aveuglees est legeranent inferieur a celui des batiments dLairs, cette economio est ainulee et de-passee par les frais qu,entralnent les installations de ventilation 9t dłeclairage



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