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infiniment plus ootiteuses et compliquóes dans les fabriques obscurcies, surtout ai l^fon y ajoute le codt du courant consorame.

Par-ci, par-la, les defenseurs des usines aveuglees invoquent la rś-duction des frais de construction obtenue gr§ce a la possibilite de realiser tout 1'immeuble au moyen de parmeaux prefabriques en beton. Aux yeux de leurs ad-yersaires le iotal des treis compl&nentaires dus a la lutte contrę 1'obscurite et l'air oon-fine et pollue est superieur au benefice realise gr&ce a 1'industrialisation des travaux du batiment.

La discussion a m&ne fini par se developper autour des dommages crees au ^rsteme nerveux et cerebral des tra-ymlleurs. II est possible que les me sur es ertremement urgentes entreprises pour rendre viables les usines aveuglees a No-yossi-birsk et a Likino, aboutissant au percement des toitures herraetiques et a la demclition des cloisons intermediaires soient aues a une montee de la oolere des oirrriers; il est rare que les directions technocrates recourent d¹ elles-m§mes a des mesures ans si expeditives et radie aleś.

Mais il faut aussi noter la multiplicite des protestations emanant d*institutions, de collectivites, de personnalites; to i ci* une enumeration tres suo-dnete de ceux qui ont cru bon de formuler des objections: la revue "SYietotekhnika" -^łtecłmique de la lumiere"-le quotidien des syndićats "Troud", 1'architecte Dorfmann l^łin@enieur Ziouzinej le Comite Central du syndicat des ouvriers des oonstructions mecaniques, la oonference pour.'1'amelioration de la civilisation de la production dans les entreprises de Mosoou,' les ibnetionnaires de 1'usine des engrais azot es de Dnieprodzerjinsk, les delśgues du conpres des ouvri ers des oonstructions mścaniques les collectivites dós instituts projeteurs Guiprostanćk -machinę ś-outils-, Guipro-traktorselkhozmach -tracteurs et machines agricoles-, ^uipro stroi do rmach- machines pour le tracę des routes-, Guiprotiajmach -machines de 1'industrie lourde-, l'Institut d^,Hygiene du travail et des maladies professipnnelles aupres de 1'Academie des Sciences medicales de 1UBSS, L'Association scientifique pan-URSS des hygienistes et des medecins hygienistes, la Societe ,scientifique de l¹ energetique, 1'Union des archi-tectes de 1'URSS et d'autres.

Tbut cela n'a servi a rien. Le Gosstroi, organe de 1'Etat-Patron, pousse en realite par les exigences de l'execution rapide du plan, tient t6te depuis quatre ans a toutes les institutions enumerees; il sait que celles-ci ne peuvent depasser les limites de la protestation platonique par ecrit; comrae il ne s'agit que de la souffrance et de 1'epuiseraent de quelq\ES dizaines de milliers d'ouvriers et peut-6tre plus, le Gosstroi et avec lui, 1'Etat-Patron nsse, savait 6tre fermes.

N.B.- Toutes les situations decrites ci-dessus peuyent 6tre^- verifiees en consultant les numeros suivants du "^roud" ąuotidien des syndićats russes parais-sant a Mosoou, du 27/7, 16/8, 24/8 , 29/8, 10/9, 4/12, et 26/12, de 1963.

'exploi kihon

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es dinrjeante

:    "LE GEEF d'ENTREPRISE SPYIETI^UE" - David Granik-

Edi t ion de 1 'Entrep rise 1'bderne. )

"Commercer a la modę sovdetique cela implique qu*on se familiarise avec la bureaucratie chargee de la planification russe". (p.I4l) C'est bien le but de cet ouvrage de circonstance dont le titre anglais traduit mieux la destination:

" L'executif ^ouge, une etude de l'homne de l'organisation dans 1'industrie russe".