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"Non seulemait le Praesidium estreduit an§tre que la lice ou słelaborent les decisions, mais il se heurte encore conti rtue 11 ement a "la necessite de contrdler les organismes qułil a charges dłassurer 1* appllcation de ses decisions. Dans ces conditions, il est inevitable que les decisions ori-ginelles doivent §tre continuellement renouvelees. Uorganismo charge d*effectuer ces revisions est le m£me ensemble de groupes influents qui s'est deja trouve confronte avec la n^cossite de prendre la decision premierę "i
On retrouve le mdme pragmatisme des eąuipes diri^antes decisionnai-res des societes capitalistes. ELles ne dominent nullenBnt les phenomenes econo-miąues ou les conflits de classe mais sont au contraire menees par les uns et les autres dans des decisions d'equilibre- constanment rsnises en question.
Ibut le savont edifice planifi cateur est en effet oenstamment fausse
par:
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- la priori te absolue accordee a certaines fabrications (essentiel-lement d*ordre militaire) priori te qui exprirae la politique d*une classe dominantę sous la fonie dłimperatifs exterieurs.
- les ten den ces a 1* autonomie des entreprises:
,łToute orgonisation industrielle particulicre en effet est desireuse de se suffire a elle-mśme dans toute la me surę du possible, de se rendre independante de ses proches et d*un systeme national de repartition des fournitures necessaires "... (page 76).
Les liaisons et contróles se trouvent fausses par un "cliraat de familie" qui a"toujours constitue un probleme pour 1■administration sovie-tique (p.83).
- L’existence de courants ( concentration des entreprises, localisa-tions industrielles) qui vont resolument a 1* en contrę des imperatifs
• du piań).
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(II faudrait pouvoir etudier ces courants economiąues ce qui revelerait beaucoup de choses fbndamentaleś de la so cięto russe actuelle).
L'auteur en vj.ent a ccnstater que " les systcines d*orcanisat ion ont une logique internę propre beaucoup plus puissante que tout avertissemant venu du centre " (p.78). Lłexplication,il l!a donnee sans le vouloir anterieureraent.
"II est trćs difficile pour les autorites'superieures de faire respecter leur autorite jusqu*aux echelons d'execution. II est facilo de savoir qui choisit la politique a suivre, mais beaucoup plus difficile de dire qui a pris les decisions aliant a 1'encontre de la politique choisie" (p.69) Et plus loin, il parle do dirigeants " guides par les inter§ts de leur branche particulicre et attiróś par les facilites de reerutoment. de personnel existant dans ces regions " (p.7^)* Ęt ceci dans des domaines aussi importants que la oonstruction d*usińes a Mosoou ou de priorite d'investissements dans l1 Est (decentralisation).
Ceci nous amóne a parler d'une veritable classe dirigeante non 3truc-turee conme telle, mais dont les decisions 3'imposent aepuis longtemps, encore plus actuellanent, a toutes les instances farmelles du pouvoir politique (parti, gouverne-ment). Cette classe dirigeante detient le pouvoir economique , le pouvoir reel, et par-