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Les privilcges du dirigeant, russe sont de naturę identique a ceux de son homologue americain. Hierarchie des salaires (entre 5t 10 fois le solaire, ou plus), avantages divors oonquis par des moyens detoumes (habitation, maison particulicre), le liyre apporte maints detoils. II existe pourtant beaucoup de differences avec lo dirigeant americain.

" L*une des causes de ces differences ost que la femmo du dirigeant so-vietique ne trouve pas a se procurer ce qui est necessaire a une familie

americaino " (page 58)*

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Le niveau de developpament technique est seul responsable; mais dans le developpement actuel de la production M los dirigeants sovietiques ont-ils une conscience plus nette de 1*amelioration de lour niveau dc vie d*une annee sur 1'autre (p, 6o).

Nous ne nous etendrons pas sur ces questions. Il est evident que 1‘ensonble de ces dirigoants Ibrme une classe dont Granik souligne "1'influence gran dis sante" de ces " repr esentants des milioux d* af f aires,.. soucieux de la bonne marche de leurs usinos ot de leurs industries, et que de puissants interSt* attacbent au maintien du statu quo (page I/r2).

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A travers cette classe dominantę, les problemes economiques debouchent au niveau du pouvoir politique, exactenent come dans une societe capitaliste; mais en m6me tenps cette classe tend a preservcr ses inter§ts et a assurer sa oontinuite en tant que detentrice du pouvoir social.

S*il est bien un mytlie auquel il faut rorjner les ailes, c*est celui de la librę accession de tous aux postes dirigeants en Russie, ce que Granik appelle "le mythe de la mobilite des classes". D*aprcs des statistiques de 1936,

” le fils d*un chof d'entreprise, d'un cadre, dłun membre d*une profession liberale ou proprietaire d*une affaire en Union Sovietiquej a 6 fois plus de chance d^rriyer a un poste de direction industriolle qułun fils d*ou-vrier ou de culti-y&teur* Cette tendance s'est probablement accentuee dans la Russie actuelle du seul fait que les fils de cadres rencontrent moins d*hostilite qułau lendemain de la Reyolution *• (page 29)*

Sans dcute en apparence, la competition est plus duro on Russie et l,exigence du "dipldmo" la regle pour entrer dans la "classe". Mais on retrouve les m&nes facteurs qui assurent le maintien des "elites" au pouvoir: 1'education reęue dans la familie, l*aido financiere familiale eapitale si 1'etudiant ne pout recevoir de "salaires" a cause de ses notes rcedio cres ,etc... Quant a la "proinotion sociale" les "cours do perfectionnement n*ont pas d1 influence sur le recrutement des diri-geants industrie ls " et en 1955 " 4/S seuler.ient des ingenieurs dipldmes ayaient reęu les oours du soir " (page 43). Et il n'est pas evoque les rapports reels entre tech-nocrates qui doivent aboutir au: mtrre favoritisne de promotion quo l*on-peut con-naltre dans notre societe bureaucratisee.

:    * . Cornment cette classe di ii ge antę do minę les executants?

Nous avons deja souligne que 1'essence de la "deraocratie sovietique" etait presentee co me l*action pour "obtenir le soutien des nasses sovietiques" aux decisions prises aun niveau superieur (p.89). Definition qui słapplique aussi bien‘ a la "derrocratie occidentale " telle qu'elle est pratiquee dans 1*ontropri se.



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