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qui, de part et d!autre, du rideau de fer, 1’assimilent aux responsables.

Ces belles paroles expriment co que 1e oontromaltre ne pense que trop mais elles n*ont plus qu*un ropport trćs lointain avec la realite ąuotidieme.

"En fait, on pourrait uffinner que le contrenaltre ne peut plus reussir dans sa mission que s*il assume une position independante a la fois de la direction dont il depend, et des ouvriers qu*il óontrółe, ę‘est-a-dire qu*il devra s'efforcer dł§tre au niTeau de 1* atelier, le mediateur entre la direction et les ouvriers. *Cela ost valablo en Union Sovietique tput autant qu*aux Etats-Unis. Mais en tant que mediateur, il sera place entre le rrarteau-et l!enclume et cela n*a jćanais ete une situation enviable.

t    • # .

"Au cours de la dernicre guerre, le mecontentement des oontrema!tres a pris un tour dranatique aux Etats-Unis quand sfest oonstit.uee l*Asso-

•    ciation americaine des coniremaitres qui, dos decembre 1944 groupait 33.000 membres. La Corrmission d*enqu§te du Bureau du travail decoir/rit

• que la creation de ce syndicat n^tait pas due a des revendications de

* salaires, mais au manque de securrte dłamploi et aux rolations existant

avec la direction des entrepiises.; Pis encore, beaucoup d'ouvriers amer* \ns

etaiant opposes a leur pracotion au poste de oontremaitre.

• * * »

"La m^iie opposition semble s*§tre manifostee en Union Sovietique. La lit-terature industrijelle et mSire les decrets pris par le gouvernemont dans la periode qui a precede la guerre abondaient en allusions sur la diffi-'culte de faire accepter aux meilleurs ouvriers la place de contremaltre.

Un import ant decret pris en 1955 par le gouvemement sovietique deplore que toutes les difficultes rencontreos jadis par les contremaltres exis-tent encore.

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"En Union Sovietiquo, Ib gomremament a pris des dócrets importants, auxquels on a fait une large publicite, pour restaurer l*autorite tradi-tionnelle du contremaltre* " (pages I29-I30)

• L*autre ecbelon charnicre qui aide le dirlgeant a pratiquer "la de-raocratie sovietique", c'est lo syndicat.

"Une recente pro clamation du Comite Central du Parti Coirmuniste affirme que le r61e essentiel des syndicats oonsiste a mobili ser les masses dans la lutte pour le -renforcanent de la puissance economique et de la force defensive de l*Etat Sovietique... le progres techniąue et 1 !accroissement continuel de la productivite des travail.leurs " (page 102).

"L'une des taches principales des syndicats sovietiques conceme la propagandę politique. Ils sont parfois consideres comme "une ecole de communisme" et une "courroie de transmission" entre le Parti Communiste et les ouvriers. En second liou, ils ont une fonction adninistrative :ils oooperent au rcglement des rerandications ouvrieres, jouant ainsi le r61e de tampon entre lo personnel et ceux de la direction des etablisse-ments. Les representents des syndicats et de la direction se rencontrent pour discuter de ces revendications; les decisions doivent §tro prises a l,'unanimite, avoir un fondoment legał, base sur les contrats, la re-glementation du travail ou les reglos administratives en vigueur. En fait, le syndicat- a un rble plus inportant que colui de la direction car le syndicat d!usine a le pouvoir de prendre la decision s*il y a desaccord sur la faęon de regler l*instance en premLcre analyse. La direction peut



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