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Le osaarade, faóteur (prejose)-'dans 1'Ardeęhe, qui a ecrit ce tenoignage n'a ©ud1 autre ambition que. de dire, sans pre-juges, ce qu* il avait vecu et vu en Russie au cours d*un sejour d*un mois conme -yolontaire du Service Civil International. (S.C.I. ) dans un chantier de travail.

"Alors, commant est-ce que c*est la-bas?" C!est le genre de question que l*on m1 a souvent posee dępuis mon retour d*URSS.

Je tacherai de rępondre a cette question on racontant ce que j*ai pu roir ou entre-ro ir, et ai notant au passoge quelques reflexions personnelles.

Je n’ai pas la pręt en tL on de pouToir faire un expose exhaustif.,, II ne s!agira que d!un aperęu laissant largement la porte ouyerte a la dis cussion... Coranent, apres un court sejour en URSS, d*autant qu*il ne s'asissait pas pour moi d*un

royage d'6tudes, comment se sentir capable d^brasser toute la realite sovietique

.

Car "leU-bas" c*est un pays immense, la moitie de lłEurope, le tiers du continent asiatique, qui s'etend d'Ouest en ^st sur 10.000 km et du nord au sud sur 5000 km... IiU-bas, c!est aussi une populatlon de deux cent millions d*łiabitants parlant cent langues, repartis en 15 republiques federees (sans parler des republiques

et des regions autonomes)...    :

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C?est 1* ete demier que je suis alle en URSS. J*y suis reste en^iron un mois, je suis parti avec une delegation du S.C.I. pour participer a un cbantier International qu'organisaient les komsomols dans un kolkhoze du Caucase.

Pour nouś rendze sur notre lieu de travail, nous sonmes passes par Mosoou. Q,uant au retour, il s ■est effeciue, par Kiev. Je ne me souviais plus du nombre de jours et de nuits que nous avcns passes dans le train. Port heureusement la plu-part des wagons sovietiqueś sDnfc equipes avęc des couchettes. Moscou...Kiev. .deux villes bien differentes. J*ai trouvd la demiere beaucoup plus gaie que Moscou.

Ce sont les daix seules grandes villes avec lescjualles nous aurons quelques oontacts Pour Moscou, il aurait fallu pouvoir rester une semaine au moins. Je nłai pas 1'intention de me lancer1 dans une description de ces deux rilles. Sur Mosoou, je me contenterai de faire deux remarques:

-en empruntant un trolleybus, j'ai constate que les sovietiques poufal ent tres bien se passer de receveur: chaque voyageur depose trois kopę cks dans une boite transparente, et se fait lui-m&ne la monnaie si besoin est, et prend un billet sur un rouleau dispose a cóte. II faut croire que le contrOle collectif suffit A empdcber les tricheurs. Mais ce bon usage n*est malBureusement pas etendu a tous les moyens de transport.

-A Moscou, sur la Place Róuge, il y a une foule enome en r angs serres qui sans discontinuer, se presse pour aller saluer la depouiULe de Lenine; a Moscou il y a parfois un jeune po ete, qui, la nuit tombee, recite quelques unes de ses oeu-vres en plein air. Si un jour vous allez a Mdsoou, alle z fldner sur la place Malakovski peut-Atre vous arrivera-t-il comme a nous d*entendre un jeune sovietiqie declamer



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