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12 i SAINTK-ANNE DAURAY

parait dój a sonsuaire, quand son p&re la voua k sainte Annę et obtint sa gućrison (4637).

—    Guiliaume Cadoret (diocise de Lćon) voyant son fils roide mort entre les bras de sa femme, le voua a sainte Annę et promit d'allcr k la chapellc miracuicuse (1640).

—    Guiliaume Le Thieis (d'Elven), s'ótant noyć dans lY-tang du moulin, fut vouć k sainte Annę par son p&re, et donna aussitót des signes de vie (1640).

—    Pierre Le Moulmer (des Sables-d'Olonne) dcvint sourd et muet k la suitę d une fifcvre: vouć par son pfcre k sainte Annę, il recouvra 1'oute et la parole (1641).

—    Franęois Jagourel (de NoyaI-Pontivy) reęut un coup de pied de cheval qui mit la cervcllc k nu ; son p£re promit de le conduire k sainte Annę en cas de gućrison ; le pfclerinage eut licu en 1646.

—    AnneScornec (dc Ploumilliau) perdit 1’usage des jambes k l'Age de neuf ans. Traitće sans succes par ies mćdccins, elle fut vouóe par son pfcre k sainte Annę, et se trouva aussitót enti&rcment gućrie (1650).

—    Pierre Roland (dioc^se de Saint-Malo) avait une filie qui tombait du haut mai. 11 la voua k sainte Annę, et clle gućrit (1654).

—    Pierre Le Cornet (de Plounćrin) voyant sa filie trćpas-sće, et entendant le prótrc lui reprocher de l'avoir appelć trop tard, la voua a sainte /Inne, et Tenfant revint k la vie (1656) (1).

—    Yves Lc Gućnćgo (de Kertruhelen, Sulniac), kgó de cinq ans, tomba dans un ćtang et en fut rctirć mort. Le p&re implora le secours de sainte Annę, et aussitót 1'enfant com-menęa k respirer (1702).

—    Un enfant Guillo (de Saint-Nolff) avait- ótó ćcrasó par une braie. Lc sang lui sortait abondamment de la bouche-Vouó par son p£re k sainte Annę, il redevint aussi goi que s’il n'avait eu aucun mai (1730).

(I) Tou* lc* łait* du XVII* sifccle. que nou* venon» dc clter, »ont eitraits du recueil du P. Hugucs, lcqucl nc fut publid qu‘apr£s un con-tróle *6vtrc ordonnć par l'dvćque pour chacun d'cux.

Lc* deux suirants sont eitraits d'une de* dditions du P. Kcrnatoux.

—    Albert Biot (de Loricnt. fils d'un aide-commissaire de la marinę) fut atteint, & 1'flge de 13 mois, d'un acc&s de croup. Abandonnć des mćdccins, il fut vouć par son pfere k sainte Annc;renfantremue,etle mćdecinconstatela gućrison (1862).

—    Jacques Rohellec (de Lanvćnćgen) śgć de 16 mois. atteint de la petite vćrolc, domeura dcuxjours sans connaissance ; et un instant mćmc 1'assistance le crut mort. Le pfcre promit uneolFrandcń sainte Annę; et 1'enfantrevintżila santć(l877).

—    Marie Desprćs (de la Guerche) se mourait entre les bras de son pire; k cAte se tenaient le grand'pferc et le mćdecin. Bientdt le docteur, se tournant vers le grand'p£re, lui fit signe que c’ćtait fini, celui-ci alors promit que si sa petite-fille guć-rissait, il cmmenerait toute sa familie en pfelerinage & Sainte-Annc. Immćdiatement la petite filie rouvrit les yeux (1886).

—    Marie-Marguerito de Lessćgues, ćtant prise de convul-sions et prfcs de succomber. fut voudc par son pfcre qui sćcria par trois fois « sainte Annę, priez pour nous ! » Et il promit de faire le voyage de Vannes k Sainte-Anne (1891).

D apres les rćcits qui prćctdent, la part du pfcre est prć-pondćrante dans le vo;u ; c'est lui qui en a 1 initiative, c’est lui qui vient Paccomplir. Et il est tout naturel qu’il en soit ainsi.

Ce n'est pas k dire que la mfcrc demeurc ćtrangere k cctte confiancc illimitće en sainte Annę. Elle s'associc au voeu, et il lui arrive assez souvent de Pinspircr.

'    Le róle de la móre.

Les obligations de la mfcre ne sont pas les mćmes. S’ils ont tous les deux des soucis communs et une responsabilitć ćgale, leurs attributions sont tris difTćrentes.

L’activitć du pfcre s'exerce particulifcrement au dehors, celle de la m£rc se concentre plutót au foyer (1).

(i}0 n'est pas & dire que la mćro ne soit elle-ra*me parfois appcMc k faire des dćmarches au dehors pour sau vcr son cnfant,— comme le tćmoi-gnent ccrtałns r^citsde notre histoiro. En voici un cscmplc h6roTque„

II y n quelqucs annćcs nrrivait & Saintc-Anne. dc bon matin, avant le son dc YAngęUti, unc femrae d unc cinąuantaine d*annćct, quc le sacristoin aperęut affalće sur les marches, quand il ouvrit les portes de la basi-



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