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SAINTE-ANNK DAURAY

mourut le 6 janvier 1622; c’ćtait le moment mómc oA allaient commencer les apparitions. Et 1 on comprend dAs lors que le pieux lat>oureur, voyont une formę blanche se prćsenter frAqueminent A lui, 1’ait prise tout dabord pour 1’Ameen peine desa mirę.

Le P. Lóon de Salnt-Jean. — NA A Rennes en 1600; dans le siacie, Jean MacA; entra chez les carmes en 1617; successivement prieur A Angers, puis A Paris, au couvent des Billettes qu'il avait acquis et o A il a AtA enterrA ; provincial de Touraine en 1635 et en 1644 ; trAs considArA dans son ordre ; ami de Richelieu; aumónier du roi.

Auteur fAcond d’ouvrages trAs variAs et toujours pu-bliAs sous 1'anonymat (1).

On lui attribue, avec toutes les vraisemblances, deux ouvrages concernant sainte Annę.

4° « Li grtmde el miraęuUuse Dłcotion de (i) Sainte-Anne d'Auray, • par un religieux car me rAformA. — 1638, chez Guillemot. Patia (2).

LApftre dAdicatoire a A la royne • est signAe par « les Reli-gicux Carmes rAformez du couvcnt de Sainte-Anne ».

Le catalogue de la. BibliothAque nationalc regarde cet ou-vrage comme un extrait du P. Hugues.

(1)    Cet Acrirain qui ne slgne jatnais ses ouvrages Atait une encyclopćdie vivante, parlant le grec et le latin comme le franęais. A Londrcs il apostropha en grec le dćmon Astaroth et le foręa h deguerpir. Cet amatcur dc grec en met partout, et on en trouve jusque dans la notice qu'il a Acrite dans sa « Delineatio ».

La Bibliotheca Carmelitana.datę cet ouvrage de 1639.

Renseignements communiquAs parleP. Armel Grimclcc.

(2)    Le titre de cet ouvrage est presque identiquement le mAme que celui des dcux premićres Aditions du P. Hugues, comme on le rerra plus bas. MalgrA la ressemblance des titres, il ne faudrait pas confondre les deux ourragos: comme preure de leur distinction, nous a vons: 1¹ 1'opinion du catalogue de la BibliothAque nationale; — 2¹ l'avcu inime du P. LAon, qui, aprAsaroir consacrA 25 pages & 1'Atablissement du PAlerinage de Sainte-Anne, ajoute : « Tous les mirades cy compris sont recueillis du lirre entier intitulć: Histoire de la cAlAbre et miraculeuse sainte Annę, par le P. Hugues de Saint-Franęois ».

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LES HISTORIKNS DE SAINTE-ANNE DAURAY

2‘ Delineatio observantice Carmelilanae rhedonensit, ćditć chez Jean Guillemot, 1645.

On y trouve un historique de tous les carmels de la reformę de Rennes. L’oeuvre n’est pas signćc, mais elle est vraisemblemcnt du P. Lćon; 1’approbation des thćologiens reconnaltqu’elle est ćcrite parle R. P. L... c’est aussi 1'opinion de la Bibliotheca Camelitana de Villiers, et celle du dictionnaire Levot.

Dans son rćcit des apparitions, il y a quelques parti-cularitćs intćressantes A noter.

a)    La dóclaration de sainte Annę k Nicolazic conticnt une variante assez curieuse (1).

b)    Dans le rdcit de la nuit du 7 mars, il commet une erreur, en disant que la terre fut creusće k la lueur du flambeau mystćrieux.

.    c) Au sujet de la relique donnće par Louis XIII, il

ćcrit qu’elle provenait d’un don fait au roi par les che-valiers dc Maltę.

On trouYe dans deux ephćmćrides du Carmel, k la datę du 26 juillet, quelques lignes, a propos de 1'annće 1625, sur i’ori-gine du Pfclerinagc dc Sainte-Anne d’Auray:

Forn&ra: Annus memorabilis Carmelitarum;

Daniela Virginc Maria : Speculum Carmelitarum.

Les Annales de Spondanus, rcproduit par les Bollandistes; et le continuateur des Annales de llaronius font aussi men-tion des mćmes ćv<5nemcnts.

Mais ces notices n’ont aucune valeur documentairc; ce sont de simples ćchos des ouvrages prćcćdents. ¹

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Le P. Hugues de Satut-Franęoia. — Sa biographie nous est k peu pr6s inconnuc. Nous savons seulement qu'il fut le fondateur du couvent de Sainte-Anne, puis prieur k Pont-l’Abbć, de 1632 & 1635. En 1662, il ćtait provincial et rćsidait ń Angers (2).

[\) Voir dans le Tome i les diflerentes yerslons dc la dćdaratlon de sainte Annę & Nicolazic.

(2) D aprfes le maouscrit des miracles.

SAINTE-ANNE D'AUnAY T. II.