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500 SAINTE-ANNK DAURAY

vrage (1): Sainte Annę łriomphante de 1'oubly et de ianti-quitć, dans les trois ćtats de sa vie, cachće, connuc et gloricuse, 1651, h Paris, chez Thierry, in-8.

A la fin du volume, h partir de la page .376, se trouve un abrćgć hislorigue de la dewtion miraculeuse de Sainte-Anne pris Auray. — 58 pages.

Comme les autres historiens, ii commence par indi-quer les sources ou il a puisć. Se recommandant natve-ment de l’exemple de l'ćvangćliste saint Luc, qui a racontć la vie de Notre-Seigneur sans en avoir ćtó le tćmoin, il a cntrepris lui-mćme, dit-il, de dćcrire des ćvencments qu’il n’a pas vus, mais qui lui sont connus par des tćmoignages irrdcusables : la Dćclaration de Nicolazic, les notes du P. Yves de Saint-Calixte, les memoires des P&res capucins (2).

Parmi les particularitćs intćressantes qu'il semble avoir ćtć le premier ó faire connaitre, il en est quelques-unes qu’il est bon de signaler. —C’est par lui que nous savons que les voi$ins de Nicolazic lui donnaient le surnom d' « ermite », sans doute pour caractćriser sa pićtć et son amour de la solitude ; — que sainte Annę avait choisi cc lieu « par inclination » ; — que la Sainte avait dćclarć : « Tous les trćsors du ciel sont dans mes mains » (3).

Le P. Kernatoux, S. J. —Cet auteur signait: « Un

(!) Le P. Kernatoux dćclare que l‘ouvrage du P. Mathias est antćricur A celui du P. Hugues(chap. IX). Ce renseignement est vrai, si l’on tient compte du grand ouvrage du P. Hugues, qui est de 1657; mais il ne faul pas oublier que sa prcmiAre Adition est anterieure A celle-lA de 23 ans.

(2)    11 notę cependanl qu’il a assistA dix fois acx grandes solen-nitćs du raois dc juiliet; son nom figurę en effet, A la datę dc 1645, sur les procAs-verbaux des miracles.

(3)    Cette derniAre dAclaration est reproduite par les Bollandistes dans le texte du P. Jean Thomas, et en Italie par le P. Auriemma.

C’est aussi le P. Mathias qui semble avoir appliquć le premier A la chapelle de Nicolazic le texte d'Aggće, si souvent rApAtA depuis : Magna erit gloria domut iatiut nooitsimas plut e/uam prima,

Un cxcmplairc du P. Mathias se trouve A la bibliothAquc rnuni-cipale de Tours.

p6re de la Compagnie de Jćsus », mais 1’anonyme a ćtć identifić de la manierę la plus certaine (1).

Nć ił Plabennec (Finistfcre) en 1601 ; devenu jćsuite, il enscigna les belles-lettres, la philosophie et la thćo-logie morale, fut pendant huit ans prćfet des ćtudes; et mourut k Vannes le 8 octobre 1661 (d'apri>s Som. mervogeI). Le premier de ses ouvrages sur sainte Annę fut imprimć a Vannes, chcz Vincent Dorioux, en 1657, sous ce titre : « Vie de sainte Annę, mirę de la Sainte Vierge, in-12. — On y trouve dćj& quelques pages sur les ćvćnements de Keranna.

La deuxieine ćdition (1659) contenait en plus un cer-tain nombre de miracles : « J’en rapporterai quelques-uns, dit-il, pour contenter plusieurs, qui ont trouyó cela de manque dans la premióre ćdition » (2).

11 mourut avant d’avoir fait paraitre sa troisi&me ćdition, qu’il avait soigneusement prćparee. Cette ćdi-tion, « revue, corrigće de nouveau (3) et augmentće par Fautheur ■, fut imprimće par les soins du P. Benjamin de Saint-Pierre, prieur du couvent, sous ce titre : Aa gloire de sainte Annę, mirę de la sacree Vierge Mariereprćsentie sommairement en sa vie; ou ses grandeurs, et particulifcrement en l'origine et progrez admirablea de la cilibre divotion de la cbapelle miraculeuse pris Aurai en

(1)    II dćnoncc lui-memc śon originc bas-bretonne danscettephrasc qu'on ne comprendrait pas sous la plume d’un Acrivain vannetais : « Cc bien Atait enferme dans un petit champ appelA le Bocenneu, ou, comme ils diraient plus avant en Basse-Bretagne, le Bo-cennou •.

Dans un procAs-verbal de miracles (12 juin 1637) on lit la signa-ture d’un Michel Kernatoux, sieur dc Kerdronquis en Plougoulm.

(2)    II dit dans son premier chapitrc ■ II y a 31 ans, ce lieu n’Atait cncore que marais et lande ». Or les AvAnements qu il racontc dans cc chapitrc ont eu lieu en 1625; si nous ajoutons les 31 ans A ce chilTre, nous connaissons ainsi l'ćpoquc exacte de la composition de de son ouvrage : 1656. Et c*est en effet 1’annAe suivante, en 1657, que paraissait sa premiAre Adition.

(3)    Le P. Somraervogel fait une errcur en datant la premiAre Adition de 1659 et la seconde de 1664. Si l'ouvrage est corrigA ici pour la seconde fois (de nouveaul), c’est qu’il y a dAjA eu au moins dcux Aditions prAcAdentes.



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