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;>io SAINTK-ANNE DAURAY

louzo. On peut regrctter en outre qu’il ait paru igno-rer la part prdpondćrante qu’eut M. KerdalTrec dans la construction de la ba.silique. — Dans 1’ćdition popu-lairequi suiyit, 1'auteur, tenantcompte du desideratum exprime par l’ćvdque, consacra un chapitre supplć-mentaire au « quAteur de sainte Annę ».

Entre la grandę ddition et les editions populaires il n’y a, A part celles que nous venons de signaler, que des diffćrences peu importantes: quelaues suppres-sions, quelques transpositions, enfin des priires A l’u-sage des pAlerins remplaęant les piAces documen-taires (1).

Labbó E. Bernard, morbihannais par son origine, appartenait a u clergA de Quimper.

Docteur es-Iettres, suppleant de M. Freppel A la Sor-bonne, il prononęa en 1869 le panAgyrique de sainte Annę pour l’anniversaire du couronnement; et, k cette occasion, il publia Les gloires de Sainte-Anne d'Auray: son culte, son histoire, son couronnement.

AprAs un rapide aperęu sur la legende et le culte de sainte Annę, les origines de ce grand PAlerinage, il insiste particuliArement sur la fAte de 1868. 11 y a plu-sieurs piAces, relatives k la cArćmonie du couronnement, que l’on ne trouve que dans cet ouvrage.

Ii est mort en 1893, au moment ou il allait Atre pre-conisó Avóque d’Evreux.

de Sćgur. — Chaque annće il venait passer quelques semaines au chAteau de Kermadio, chez M. FYAneau son beau-frAre.

Le chAteau, se trouvant k proximitA de Sainte-Anne, le saint prAlat s’y rendait volontiers, et aimait A se tenir au courant de tout ce qui s’y passait. C’est au

• (t) Comrae Ic P. Martin, dans sa seconde ćdition, M. Nicol dć-crit, A ia fin de son ouvrngc, tous les licux cćlćbres qui sont dans le panorama dc Sainte-Anne, afin, dit-il, « d’inspirer aux pćlerins le dćsir de micux connaitre ce coin de terre que tani defaits mćmo-rables ont illustri «.

cours de ces visites quc 1’auteur des » \Icrvcillea de Notre-Dame de Lourdes » fut amene k publier aussi « Les mcrocilles de Sainte-Anne d’Auray » (1876).

Son livrccst une ceuvrc de vulgarisation; il voulait contribuer pour sa part k faire connaltre dans toute la France les prodiges de grAces qui s’accomplissent ici par sainte Annę. Une grandę partie de sa brochure est consacrće k des recits de miracles, et en particulier de miracles contemporains.

II a etó enterre, k cótć de sa mere, au cimctićre de Pluneret, dans la paroisse mćme de Sainte-Anne d’Auray.

L’nbbó J.-M. Qailloux. — Chercheur ćrudit et cons-ciencieux, il aćcrit diverses monographies, parmi les-quelles il faut signaler un volume sur la paroisse de Brandivy, et un autre sur labbaye de Lanvaux, une śtude sur Languidic et un recueil fort curicux de lć-gendes sur le Roi Stćwan, etc. Mais son principal ou-vrage, c’est Sainte-Anne pendant la Riuolution (1900, Vannes, in-8°).

L’abbć Guilloux a eu le grand mćrite de mettre au jour un nombre considćrable de pi&ces inćdilcs concer-nant le Pdlerinage k cette ćpoque.

V

J. Bulćon et E. Le Garrec. — Les deux auteursont publićen collaboration:

Sainte-Anne d’Auray: nouvelle histoire du Pfelerinage, in-16, Vannes, chez Lafolye, 1912.

Sainte-Anne d'Auray : ódition abrćgće et illustrće, in-16 ; Abbeville, chez Paillard, 1919.

Sainte-Anne d'Auray : les apparitions et les miracles, in-16 ; Abbeville, 1921 et 1923.

VI

A signaler encore :

Vic des saintsde Bretagnc, (1725) par Dom Lobinkau... « homme ćminemment positif, n’admettant que les



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