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110    SAINTK-A\NE DADRAY

Pour Ćviter toutes ces difficultć*-k l'avenir, M. De-perthes exigea que l’on rćservdt k M. Le GofF, par eon-trat ćcrit, toutes les sculptures sur pierre dans la cha-pelle et dans la tour. Le contrnt fut signó le 20 mai 1872.

La notę de tous ces travaux sur granit, rćglee le 30 septembrc 1875, se rćpartit ainsi:

Extćricur de la nef (dćj& indiąue) .... 18.066' » Kxtćricurdu transept et du chaeur . . . „ 15.584 * Intćrieurde 1'ćglise (chapiteaux etpilastres) . 47.522 • Six Wnitiers en pierre de Kersanton . . . 1.270 » Tour et flachę.....•..... 11.500 »

Tofal . . . 94.002'

Pour en finir tout de suitę avec la sculpture sur granit, il convient de signaler co qu’a co&bć la statuę de la tour'(i).

Modele fait par M. Falguiere. .....    1.500f »

Sculptures, par M. Le GofF...... 10.000

Aurćole........... .    996 50

Misę en place et pose des aurćoles. . . .    1.540 »

Dorure, par M. Lamcirc....... 2.272 87

22.308'87

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L’entreprise des vitraux n'a pas suscitć moins d’em-barras que celle des sculptures; et, peut-^tre parce que 1'architecte ne s’est pas interposć ici avec autantd'in-

(1) La statuę devait itre, daprćslc projel de iiv Gazailhan, en cuivre repoussć.

La statuę, en granit de Kersanton, a 6 initrcs de hauteur; elle est composóe de 3 blocs. — C’est M. Guillouzo qui a iroulu qu‘elle fCkt dorće.

Ouand elle fut misę en place, on remarqua que le raanteau, relerć par derriCre, formait bossę; et 1'artiste constata, trop tard, que sa statuę itait modelee pour 4tre rue de plus bas.

Ouand en 1888 il fallut la descendre .pour restaurer la partie supirieure de la tour, M. Le Goff corrigea autant qu’il put ce dtfiut.

. 14.400* * ,    9.600    »

. 1.800 * .    4.000    »

.    3.000    »

.    3.000    .

. 35.800* »


LA BASIl.igUE    111

transigeanoe qu’ailleurs, elle est loin d’avoir donnć daussi bons rdsultats.

M. Deperthesavaitdit: « Prenezdoncun bon peintre, . ayaat fait ses preuves, un seul : c’est Tuniąue moyen d’obienir une harmonie gćnćrale ! »» Et il proposa de prendre M. Le Marćchal (de Metz) on M. Oudinot (de Paris). II exigea que les cartons Iui fussent soumis ; les verri&res du bas devaient £trc des scftnes ; elles dtaient -cotćes k 1800-fr. les grandes, et 1.600 fr. les petites; celles du haut ne renferrrieraient qu’un seul personnage, avec encadrement de grisailłe, et seraient payćes 1.000 fr.

M y a eu deux sćries de travaux.

La premifcre, pour les fenćtres de la nef qui devait £tre 1 ivrśe au culte le plus tót possible ; la seconde pour les fen&tresdu transept et du choeur.

Dans la nef, ce fut M. Le Marechal que l’on confia tous les travaux du rez-dc-chaussće, ceuxdes galeries supćrieures, contrairement au conseil de 1’architecte, furent distribućs entre diffćrcntes maisons.

Voici córo men t se rćpartissent les dćpenses pour la nef.

M. Le Marćchai (huit grandes fenćtres) .

—    (six petites fendtres) .    .

M. Lusson (la rosace du portail) .    .    ,

— (quatre fenótres du haut) .    .

M. Denys (trois fenfttres du haut) ...    .

Les Carmćlitcs du Mans (trois fenćtres) .

Totail pour la nkf. .

Tous ces vitraux etaient posćs pour le 30 septembre 1869; et d6s 1870 on commenęa k se pnćoccuper de la deuxióme sćrie.

L’expćrience avait montrd que l’on avait eu tort de rćunir dans le mćme edifice, malgrć les avertissements de 1'ardhitecte, des oeuvres de provenance diverse.

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