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Fatmosphere se detendit. Bień sur, ils me regar-daient par en dessous, mais pour les rassurer, je nrFefforęais de sourire. Et meme, je declarai a Reynolde, apres avoir respire un grand coup :

—    Je suis content et tres emu de pouvoir participer dimanche a la chasse a courre, mon-sieur Reynolde.

Je crois qu’ils finirent par oublier Fincident. Les bourgogne lourds du diner y etaient pour quelque chose. Ils continuaient Ieurs libations. Alcool de poire, cognac, mirabelle, ils goutaient a tout. Les femmes buvaient aussi tres sec, surtout FAnglaise et Maggy Reynolde. Nos verres, a papa et a moi, restaient pleins car nous n’avions pas ose refuser, quand on nous servait. Et la conversation roulait toujours sur la chasse a courre.

D’apres ce que disait Chevert, un trait differen-ciait « Foncie Michel » de tous les autres veneurs de France : il avait retabli Fusage de la « curee aux flambeaux ».

—    Un spectacle magnifique, Aldo! s’ecria Reynolde.

Mon pere, de sa voix douce, leur demanda ce qu^łils entendaient par « curee aux flambeaux ». Jean-Ge, qui avait bu plus que les autres, eut un sourire attriste.

—    Parce que monsieur ne sait pas ce qu’est une « curee aux flambeaux » ?

Chevert expliquait qu’a cette occasion toute la livree en culotte de pannę et en habits a la franęaise portait des torches, tandis que des

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