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—    Mais bien sur, Henri, a repondu mon pere, affable.

Quand i! est monte dans le wagon, il a eu le temps de me glisser a 1’oreiile :

—    Cette fois-ci, ils Pont completement « in the baba ».

Le train s’ebranlait. II agitait le bras a mon intendon. II ne pouvait plus rien pour moi, en depit de sa grandę gentillesse.

Nous avons pris une autre route que celle qui conduisait a la Menandiere. Bientót, nous avons franchi un portai! et suivi une allee de gravier qui descendait en pente douce.

—    II faut que vous connaissiez le chateau du duc, me dit Reynolde, et qu’on vous presente Michel. Demain, ce sera votre maitre d’equipage.

CTetait un chateau de style mi-renaissant, mi-medieval avec des creneaux, des tourelles, des pilastres a arabesque et de grandes lucarnes sculptees. Un parć 1’entourait.

Au premier etage, nous entrames dans une grandę piece sombre et lambrissee. La, sur les canapes, je reconnus les Landry, Jean-Ge et ses deux amies. Quelques buches achevaient de se calciner au fond de la cheminee.

—    L’oncle Michel n’est pas encore arrive, dit Jean-Ge, d’une voix trainante.

Plus tard, Reynolde et Chevert me laisserent seuls en compagnie des autres. Le jour tombait et comme ils n’allumaient pas rćlectricite, nous baignions dans une demi-penombre. Je crois que

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