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LES VOYELLES

1.

ANTÉRIEURES

POSTÉRIEURES (LIEU D’ARTICULATION)



[a] p. ex. patte



[ɑ+ p. ex. pâte

2.

OUVERTES

FERMÉS



[ɛ+ p. ex. père *pɛʀ]



[ɔ] p. ex. fort [fɔ: ʀ]



[œ] p. ex. peur [pœ:ʀ]



[e] p. ex. pré [pʀe] – łąka



[o] p. ex. pose [po:z] – położenie, założenie



[ø] p. ex. feu [fø]

3.

ORALES

NASALES



[ø], p. ex. jeune [ʒøn]



[e], p. ex. thé [te]



[ɛ ], p. ex. faim [fɛ ]



[ɑ ], p. ex. angle [ɑ :gl] –
róg, węgieł, kąt



[ɔ ], p. ex. temps [tɔ ]



[œ ], p. ex. parfum
[paʀfœ ]

4.

ARRONDIES



[ɑ+ p. ex. pâte

NONARRONDIES (ÉCARTIES)



[a] p. ex. patte

5.

SIMPLES



[a] ], p. ex. mal [mal]



[i] ], p. ex. il [il]



[u], p. ex. pur [puʀ]

COMPOSÉES



[y] p. ex. une [yn]



[œ] p. ex. peur [pœ:ʀ]



[ø] p. ex. nœud [nø] – węzeł

6. [ɘ] (muet ou caduc)

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LES VOYELLES ORALES

a) antérieurs, p. ex. *a+  oral, nonarrondi, simple
b) postérieurs, p. ex. *ɑ]  oral, arrondi, simple

Le son [ɑ] apparaît dans les noms et l’adjectives avec une terminasion :



- as, p. ex. :

 pas [pɑ]
 bas [bɑ]
 las [lɑ] – zmęczony



- asse, p. ex. :

 lasse [lɑ:s] – zmęczona
 (il) passe [pɑ:s]
 basse [bɑ:s]
 ≠ (il) chasse *∫as]



- ase, p. ex. :

 (une) base [bɑ:z] – baza



- age, p. ex. :

 (une) rage [ʀɑ:ʒ] – wściekłośd



- able, - érable, p. ex. :

 potable [pɔtɑ:bl] – pitny
 venerable [veneʀɑ:bl] – czcigodny



- â -, p. ex. :

 (un) mât [mɑ] – maszt
 (une) âme [ɑm] – dusza
 (une) hâte [‘ɑt] – pośpiech
 château [∫ɑto]



- oi

 (un) roi [ʀwɑ]



- oî

 (il) croît *kʀwɑ]
 (une) croix [kʀwɑ] – krzyż



- as (nazwy własne)

 Hélas! [elɑ:s] – Niestety!
 atlas [atlɑs]
 Arras [aʀɑs]

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[a]

[ɑ]

patte [pat]

pâte *pɑt]

tache *ta∫+

tâche *tɑ∫+

là [la] – tam

las [lɑ]

(un) mal [mal] – zło

mâle [mɑl] – męski

(il) bat [ba]  battre – bid

bas [bɑ]

battons [batɔ ]  battre (indicatif ou
impératif présent)

(un) bâton *bɑtɔ ] – laska

(il) battit [bati]  battre (indicatif passé
simple ou subjonctif imparfait)

bâtit [bɑti]



bâtir (indicatif présent, indicatif passé

simple ou subjonctif imparfait)

(un) rat [ʀa] – szczur

ras [ʀɑ] – płaski, równy

LES CONSONNES

1.

SOUDRS

SONORES



[p] p. ex. tape [tap]



[b] p. ex. bain [bɛ ]

2.

ORALES

NASALES



[b] p. ex. p. ex. bain [bɛ ]



[d] p. ex. dire [di:ʀ]



[m] p. ex. mes [me]



[n] p. ex. nez [ne]

3.

OCCLUSIVES

(explosives)

FRICATIVES

(peut dure long)



[b] p. ex. p. ex. bain [bɛ ]



*p+ p. ex. père *pɛʀ]



[f] p. ex. faire [fɛ:ʀ]

4. LIQUIDES



[ʀ] p. ex. roi [ʀwɑ]



[l] p. ex. lait [lɛ]

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L’ACCENT TONIQUE (wyrazowy)

L'accent tonique met en relief l'émission d'une syllabe dans un mot en augmentant l'intensité

de la voix (ainsi que, souvent, une élévation de la hauteur. La syllabe (ou lamore) frappée de l'accent

est dite tonique, et les autres atones. On distingue fréquemment les langues à accent tonique

des langues à tons et à accent de hauteur, bien que certaines langues, comme le mandarin et le thaï,

utilisent les deux systèmes : dans une langue à tons, l'accent tonique ne peut être que secondaire.

Enfin, au sein des accents toniques, on distingue deux catégories : l'accent d'intensité et l'accent

de hauteur.

L'accent tonique est une notion étudiée principalement en phonétique et en phonologie. La première

discipline s'intéresse aux moyens physiques de sa réalisation, la seconde à son rôle dans la langue.

L'accent tonique est une unité discrète au même titre que le phonème, mais n'est pas segmentable.

C'est donc une unité suprasegmentale : l'unité accentuelle ne peut être perçue sans le support des

phonèmes et elle n'existe pas sans eux.

PLACE DE L’ACCENT

On peut séparer les langues à accent en deux groupes : dans le premier, la place de l'accent dans

le mot est libre et ne peut être connue que par la mémorisation de chaque mot. Dans le second,

la place de l'accent est plus ou moins déterminée : l'accent « tombe » toujours au même endroit

dans le mot. En règle générale, on détermine la place de l'accent en partant de la fin du mot.

La règle en ce qui a trait à la position de l’accent tonique est d’une grande simplicité. Il suffit
de retenir qu’en français l’accent tonique se place TOUJOURS sur la dernière syllabe sonore d’un mot
accentué. On dira, par exemple : Il faut éviter de déplacer l’accent tonique. Bien sûr, il n’est pas
conseillé d’exagérer les accents toniques, sauf pour créer un effet d’insistance. Le cas échéant, c’est
toujours la dernière syllabe sonore du mot qu’il faut accentuer. On dira, par exemple, C’EST
incroYABLe et non C’est INcroyable.

La consonne qui ferme la syllabe est apellée UNE ENTRAVE.

TR  une syllabe fermée
RT  une syllabe ouverte

[e]  une syllabe ouverte

[ɛ]  une syllabe fermée

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L’ALLONGEMENT PHONETIQUE

La durée des voyelles françaises dépend de leur position dans le groupe rythmique: les voyelles non
accentuées seront toujours brèves; les voyelles accentuées peuvent être brèves ou longues.
Le phénomène de l'allongement phonétique se produit seulement dans les syllabes accentuées
fermées, et dépend:

1. de la voyelle en question (il y a des voyelles toujours longues et celles qui le sont parfois);
2. de la consonne qui ferme la syllabe (dans le cas des voyelles qui peuvent être longues

ou brèves).

Il y a l’allongement [:] devant :

-

[ʀ]

-

[z]

-

[ʒ]

-

[v]