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LES RESEA UX

Une societe cTinfluence

Les freres forment entre eux une microsociete familiale qui prend en charge ' les veuves et enfants de maęons decedes et recommande 1'embauche des siens lorsqu'ils possedent les qualifications requises. Particulierement actifs, les maęons sont presents dans de nombreux domaines :

-    les parents d’eleves, les visiteurs de prisons ou les amicales diverses ;

-    Paide au tiers monde (a travers Passociation Fraternite humaine);

-    la lutte contrę le chómage (creation d'une Bourse d'emplois) ;

-    les droits de 1’homme (participation active).

La reussite des maęons

Les inities doivent en toutes circonstances se considerer comme freres. Cette entraide est particulierement vive dans certaines regions (Lyon essentiellement), ou dans des professions bien ciblees, la police, les ingenieurs de Parmement. Parmee, la medecine, la gastronomie et surtout la politique. La franc-maęonnerie c’est bien connu est la benediction des parachutes, debarquant en terre inconnue.

En 1986, la Fraternelle des parlementaires regroupait 172 deputes, senateurs et conseillers economiques et sociaux, et la proportion de freres est cent fois superieure parmi les parlementaires que dans la population. Le gouvernement Chirac de mai 1986 comptait notamment Andre Rossinot, Alain Devaquet, Didier Bariani, Christian Bergelin et Lucette Michaux-Chevry. Le dernier gouvernement Fabius rassemblait entre autres Roland Dumas, Yvette Roudy, Edmond Herve, Louis Mexandeau et Jack Lang. Le president Omar Bongo du Gabon est lui-meme maęon, comme de nombreux dignitaires du Senegal, du Togo et du Cameroun. II est ainsi de bon ton que le conseiller aux Affaires africaines le soit egalement, comme Guy Penne. Certains affirment meme que Paccord de Camp David entre Egyptiens, Israeliens et Americains en 1979 s’inscrit dans Pesprit maęonnique. Mais Sadate, Begin et Carter etaient-ils reellement tous trois freres ?

L'entree en maęonnerie : quelques etapes

1)    etre officieusement sollicite,

2)    adresser une lettre de demande au venerable,

3)    premier vote de principe dans la loge,

4)    trois enqueteurs font des rapports, Pun sur sa vie personnelle et familiale, 1’autre sur sa vie intellectuelle et spirituelle, le troisieme sur sa vie professionnelle et sociale,

5)    les trois rapports sont lus en loge; deuxieme vote,

6)    le candidat est convoque, les yeux bandes, dans un silence absolu. Les questions se succedent, toujours courtoises, mais de plus en plus pointues,

7)    troisieme vote, a 1’aide de boules blanches (oui) et noires (non).

Le symbolisme maęon

La maęonnerie reste attachee a certains signes de reconnaissance et a une symbolique inspiree des metiers du batiment (Pequerre et le compas) et de la chretiente. La poignee de main et le signe de detresse permettent de reconnaitre les inities. Des mots convenus servent egalement de signes de ralliement, tandis que le rituel perd de sa force. Les rites d’initiation notamment ne sont plus physiques, mais purement symboliques. Toutefois, un certain nombre d’objets herites du passe font aujourd'hui encore partie de Punivers du franc-maęon pour les ceremonies, comme le tablier.

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