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690 NESTOR CAMARLANO 4

Christophoros Perreyos, l’ami de Ehigas aiflrme d’une faęon tout & fait erronśe que «l’arrivóe de Eigas en Eoumanie a eu lieu vers 1790 *14. L’historien grec Jean Philimon, pour glorifier le nom de la familie Ypsilanti par ses relations avec Ehigas nous renseigne qu’Alexandre Ypsilanti a logś Ehigas dans sa maison de Constantinople, lui donnant une instruction com-me 1’aurait fait un p6re, qu’il l’a pris pour secrśtaire et qu’en 1786, il l’a recommandś comme seorśtaire & 17. Mavroyśnis lorsque ce dernier a śtó nommś Prince rógnant en Moldavie15.

Dim. Iconomides, qui s’est spćcialement occupś du sśjour de Ehigas en Valachie, ócrit, ayant, comme principale source d’information, Jean Philimon : « A quel moment Ehigas est-il allś en Yalachie, on ne le sait pas exactement. U est tres probable que ce yoyage ait eu lieu en 1786, lorsque Mavroyśnis edt śtś nommś Prince rćgnant de Moldavie ». Et plus loin, il affirme: « Ehigas se trouvait en Yalachie avant 1786 *16.

L. Vranoussis et Ap. Dascalakis pensent que le tćmoignage de Philimon est «le plus digne de confiance >>17. Les deux historiens arrivent & la conclusion que Ehigas est venu en Valachie en 1786. Tous les deus cherchent & renforcer 1’affirmation de Philimon par un renseignement plus ancien, provenant d’un ami de Ehigas, G. Kalafatis. Nous avons lu nous aussi, le terte de Kalafatis, mais nous ne sommes pas restśs trśs convaincus que «le boyard grec de Valachie » eut etś Alexandre Ypsilanti. Si Kalafatis se fdt rófćrś & l^ancien Prince rógnant de la Yalachie, pourquoi le nomme-t-il « boyard grec de Valachie >> et non pas phanariote de Constantinople? Kous croyons plutót que G. Kalafatis enyisageait un boyard roumain ou grec phanariote de Valachie trouvó & ce moment —1& & Constantinople et qui, & son retour au pays, a emnienś Ehigas avec lui, 1’ayant peut-śtre engagó aussi & son service, lui donnant ainsi la possi-bilitś de se dśplacer & Bucarest. De cette faęon, nous pensons pouvoir mieux expliquer le dópart de Constantinople de Ehigas et le fait de s’etre 4tabli dans la capitale de la Valachie. En ce qui concerne l’annće de son depart, nous devons la situer avant 1785, quant, du point de vue docu-mentaire, on le trouve & Bucarest.

14 Chr. Perrevos, op. cit., p. 9.

u Jean Philimon, Aox£|xiov krropix4v 7rept T7ję iXXi)vix?j< Ć7rava<rc£crea>ę, Athćnes, 1859, tome II, pp. 10—11. Małs N. Mavroyćnis n'a pas rćgnć cette annóe-lA en Moldavle et U n'est pas inscrit dans les listes publićes des princes rćgnants. Une erreur entralne une autre. L'historien grec Anastase Goudas, ćtant influencć par l*affirmation de Philimon, vient avec une autre affirmation, compl&tement erronće, selon laąuelle Rhlgas a eu le bon-heur de se ller d’araltić, en Moldayie, avec le savant juriste et lettrć Demćtre Catardji, dont il a aprls la langue arabe, Btoi 7rap<fcXX7jXot, Ath&nes, 1874, p. 112. Les documents, pour-tant, nous montrent que D. Catardji a vćcu et dćployć son actiyltć k Bucarest, non pas en Moldayie. Nous rappelons aussi un curleux renseignement regardant les relations de Rhi-gas avec Alexandre Ypsilanti, foumi par Alexandre Soutzo. Celui-ci, se rćfćrant k l'attitude du prince rćgnant de Moldayie, Alexandre Ypsilanti, pendant la guerre turąue-russe-autri-chienne, ajoute que Ypsilanti «concerta avec les Autrlchiens sa propre captiyitć et fut con-duit k Brine, en Moldayie ... Pendant son sćjour dans les Etats autrlchiens, il ćtait accom-pagnć de Timmortel Rhigas, fort jeune encore, 11 prit un soin patemel de son ćducation, et, par la lecture qu'il lui faisait faire des classiques grees, il avait dćs lors rempli son flrae d*enthousiasme (Histoire de la rŁuolution grecąue, Paris, 1829, pp. 24—25.) Comme on le sait, la fuite d\Alexandre Ypsilanti en Autriche a eu lieu en ayril 1788, de sorte que nous aurions dh admettre que Rhigas ćtait en Moravie cette annće-la (1); cependant, les documents nous montrent qu’en 1788 Rhigas habit&it et activait en Valachie.

18 Dim. Iconomidćs, 'O P^Y0^ fltepocfoę 4v BXax^ dans t 'A07jva t, 53, 1949, p. 130.

17 L. Yranoussis, op. cit., p. 17; Ap. Dascalakis, op. cit., p. 274.



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