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GEORGES POSENER

sera a la rctraite, une monographie sur le dieu Anubis qui tient une place centrale dans la mythologie du papyrus et qui Pa interesse a cc propos. Ce projel nc vcrra pas le jour; en revanche, Jacques Vandier redige une etude exhaustive sur une dćcssc hćliopolitaine mai connue, etude publice dans cette revue sous formę d’articles (vol. 16-18 et 20) qui seront reunis en un volume: Iousaas et (Hathor)-Nebet-Hetepet (1967). En lisant cet ouvrage on est surpris dc voir la frequence avec laquelle cette dćesse est mentionnće dans les textes et representee sur les monuments. Elle doit a Perudition du savant de sortir ainsi de Pombre oii la cantonnait Pignorance.

A parcourir Pexpose succinct qui precede et qui passe sous silence les nombreux articles et comptes rendus dont on trouvera la listę complete dans la Bibliographie de Jacąues Yandier etablie par Mme F. Le Corsu (infra, p. 14 sq.), le lecteur doit sans doute retirer Pimpression que toute la vie de cet homme actif et toute son energie ont etć consacrćes a la rcchcrche et a la publication de ses resultats. La realite ful tout autre. Ses fonctions au

musee Pont amene a enseigner pendant quinze ans Parcheologie egyptienne a PEcole du

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Louvre (1940-1955). D autre part, il acccpta d’assurcr la supplćance d'Etienne Drioton aPInstitut catholiquede Pariset professa la philologie egyptienne de 1936 a 1951,cxpliquant a ses elevcs le fonctionnement du moyen egyptien et lisant avec eux les oeuvres classiques de la litterature ainsi que des inedits comme le Papyrus Jumilhac, selon la methode rigourcusc hćritće dc Gustavc Lefebvrc. Ses ćleves, dont ccrtains occupcnt a present des postes de premier plan, pcuvent temoigner de la qualite de ses cours, toujours fouilles, prepares avec soin, jamais sacrifićs au profit des recherches personncllcs.

Ou Jacques Vandicr trouvait-il le temps de fairc un si grand nombrc dc choscs diverses? La question devient insoluble quand on pense quc ses dcvoirs dc professeur representaient peu de chosc a cóte dc ses obligations au Musee du Louvre, qui tenaient la premiere place dans ses activites et occupaicnt le plus clair dc son temps. Taches materielles d'abord qui, aux moments critiques, Pabsorbent totalemcnt. En 1939, il fait evacucr d’urgence, sous la direction de Ch. Boreux, les collections du Dćpartement en province, dans des chateaux qui servent de depóts et ou il doit faire de longs sejours pour assurer la surveillance des collections nationales pendant toute la duree de POccupation. La paix revenue, les objets retrouvent le Louvre ou il faut les reinstaller. Nomme en 1946 Conservateur en Chef de son Dćpartement, il entreprend de reamenager les salles egyptiennes et de modemiser la presentation des pieces. II court les magasins pour choisir les toiles des vitrines, il etudie la Ibrme et la matiere des socles, des cartels, entrant dans les moindres details pratiques; il recherche dans les poussićreuses reserves des objets oublies et qui meritent d'etre exposes; il rćpartit et groupe le materiel en sorte que la presentation en soit logique et instructive en demeurant elegante. La place manque pour enumerer toutes ses realisations.

En meme temps, il s’attache a enrichir les collections. Rompant avec Pidec qui