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ANNEXE II: Sommaire des difilcultćs de modćlisation

1.    La complexite excessive. Si on essaie de prendre en corapte tous les ćlćments qui influencent l'explicationł on obtient un modele trop complexe pour etre operadonnel. Les multiples acteurs, les multiples rapports, le u feed-baclc ”, les ćvolutions nonlineaires et dynamiąues, menent aun" systeme d4ćquadons ” difFicile a exprimer et encore plus a resoudre. La techniąue a l'avantage de pouvoir modifier les 44 pieces ” qu'elle utilise tandis que ringćnierie de rinstiuction doit respecter la stmcture de rbumain ... telle qu'elle est. Ainsi la simplificadon, la linearisadon et rapproximation ont des boraes imposees par la rćalitć et ne peuvent les depasser sans compromettre la validitć des rćsultats.

2.    La pluridisciplinarite d'une realite unitaire. II n'est pas surprenant que plusieurs domaines se soient penches sur 1'etude d4une partie ou d'un aspect de rexplication. Cette spćcialisation est nćcessaire pour diviscr raisonnablement et focaliser la recherche. Mais le rćsultat doit ćtre rćintćgrć si on veut comprendre le raetabolisme de 1’ensemble, car fl est en rćalitć un processus unitaire. C'est le rćalisme qui oblige a la synthćse systemique. Or cette ftision n'est pas simple. Les diverses disciplines en jeu sont a Hieure des rćvolutions intemes. Dans cette situation, s'arrćter pour rnettre a jour des explications 44 exteraes ”, comprćhensibles pour les spćcialistes des autres domaines interesses, est une preoccupation peu repandue. Le rćsultat est que chaque M visiteur ** cfun domaine (chercheur intćresse par les rćsultats d’une autre discipline ) se trouve en sćrieuse difficultć

3.    La non-mesurabilite. II y a une longue distance de la construction du modele qualitatif qui reflete les reladons complexes de l4explication jusqu'i la construction du ” systćrae d'ćquadon ” qui rexprime quantitativement et qui permet la dćducdon rigoureuse d’une solution pour un probleme particulier. Les modeles qu'on a, dćja complexes, sont des illustrations ” topologiques ” (les acteurs et les liens) ou44 conceptuelles ” fles aspects) mais un modele 44 calculable ” exige des grandeurs mesurables. Apres la dćfinition de ces grandeurs et 1'introduction des ćtalons (unites de mesure) on pourrait parler de l'evolution quantitative de chaque grandeur qui reflete l'ćvolution du systeme. On arriverait ainsi i la possibilitć d’appliquer la cheorie mathematique des systemes (grandeurs d'ćtat, entrdes, sorries, foncńons d'etat et d'entrće- sortie, etc.). On arriverait aussi a la perception du transport des connaissances comme une propagation des signaux. Mais tout cela est fort problematique. Les 44 ondes ” de propagation du savoir declenchent des proces subtils, engrenent des 44 grandeurs ” d’essence complexe et variable. La non-mesurabilitć d’une bonne partie de nos 44 grandeurs ćvolutives ” exclut 1'application operadonnelle du modele mathemarique ąuantitatif de la tbeorie des systemes. U reste a 1'utiliser seulement comme une metaphore qui oriente. L'apport de la systćmique qualitadve est la comprehension de la realitć complexe, 1'orientation generale de 1'action et non pas la dćductibilitć prćcise des Solutions.

4.    L'ambiguUe. Deja resignć au qualitatif, notre instrument d'analyse doit supporter les consequences appreciables de Tambigulte, de la relativitć, du vague. Cela veut dire qu’on ne dispose meme pas, d’un systeme de 44 regles qualitatives ” claires. Nos concepts sont de type 44 fuzzy ", une ambigultć inevitable accompagne leur (tófinitioa. Chaque 44 entitć qualitańve44 de notre modćle est fluide, sans contour dćlimite, se prótant a une vaste palette d'interprćtations et nuances. Les delimitadons sont reladves, les 44 instanciadons 44 des44 concepts generaux ” peuvent s'eloigner de leur classe, qui ne les englobe que pour une certaine similitude, jamais absolue. Uhomme a la menreilleuse qualitć d'općrer dans de telles circonstances, il a une dimension vague incorporee. Mais les instruments scienrifiques qu4il emploie actuellement n’ont pas encore reussi a englober cette dimension. II reste i atteindre que la nodon presque paradoxale de traitement rigoureux de 1'ambigu trouve des implantadoos convaincantes. Pour le moment, la 44 dimension vague " est un obstacle redoutable de notre effon de modćlisadon operadonnelle.

5.    La 44 multdimensionnalite 44 dense. Les 44 objets 44 et les 44 grandeurs 44 qui participent i notre systeme ne sont pas seulement nombreux, i muldple liens, non-mesurables et vagues, Os sont aussi multidimensionnels. Chaąue 44 concept44 s’etend dans un vaste 44 espace de dimensions 44. Une proposidon a un contenu, une source, une formę, une intendoo, un desdnataire, une histoire-cadre, une structure, etc. Un geste a un support, une mecanique, une intention, un contexte, une codificadon, etc. La representation des objets spadaux par la projecdon sur des surfaces ou des droites ne peut les reflćter que pardalement, avec la perte de leur essence profonde tridimensionnelle. La reprtsentadon cfun concept a des limites analogues. Le calcu! et la reprćsentadon des endtćs n- dimensionnels pose ddja des problłmes difdciles. La supeiposidon partieUe des dimensions nous place dans un univers i 44 ambigultć dimensionnelle ", un espace 44 sous-vectoriel44 dont la base de reprćsentadon ne vćrifie ni le critćre de 1'indćpendance ni celui de la completitude....

6.    La variabilite et la faible reproducdbilitć głographiąue. On connalt les difficultćs causćs en ćIectronique par la 44 varianon des caractćristiques des composantes fabriqućs en sćrie ". Deux rćsistances rćelles, supposees idendques, nront

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