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L’Educateur Prolźtarien 363

L’Educateur Prolźtarien 363

melango apres avoir pesó les

a la balance. L’achat des engrais a

On reinarque : « ...on epandra par are... » Qu’est-ce qu’uń are ? C’est a ce moment que Fon abordera une partie de Fetude des surfaces agraircs et qu’on les transformera en unitćs inferieures car le coin de terre de Fecole n’a comme śu perlicie que quelques metres carres ou que(lqites centiares. La q:ianlite d’eńgrais a employer pour im are conduit rapidement a la connaissance de la quantite a epancher pour un metre carre ou un centiare. Si uous recherchOns les quantites (Fengrais ii mćlanger pour le parć de foliacees, ii y a lieu de chereher la surface. de ce parć (6 m'2 X 4,50) de calculer la dose de cliaque sorle d’engrais necessaire et de procśder au

en g r ais

prialnblemenl nćcessile le ealcul des surfaces et des quanl:tes k acheter. 11 a ćgaJement necessite !e ealcul des soimnes 5 payer et nous a permis d’ef-fectuer un versemenl par compte de cheques postaiix.

Cc- ifesl pas tout. Le parć reservć au jardin d’agrćment esl partagć sui-vant la fantaisie des groupes, en figur es geomelriques : les uris partagent un rectangle, tFaulres y tracent un ou deux losanges, d’autres encore veu-lent des cercles. Or le tracę de ces figures conduit ii leur connaissance et en fait dćcouvrir certaines caractóristiques. Si la r&gle : « Pour trouver la surface d*un losange, on multipUe la grandę diagonale par la moitie de la petite » est vraie, elle ne parait pas exclusive dans la realite. Yoici le plan d’un parć. Les enfants y avaient tracę le losange a b c d et pour trouver la quantitć d’ęngrais a y epandre, ils deyaient en connaitre la surface. Les mis calculaieni ainsi : le losange a b c d esl le double du triangle a b d; cherchons donc la surface de ce triangle et multiplions-la par deux. D’autres lrouvaient que ce losange valait 4 fois le triangle a b o. Les troisiii-mes cherchaient la surface du rectangle e f (J h el la d‘visaient en deux. Enfin. d’autres encore mullipliaient f h par d h et trouyaient que le losange vala:t le rectangle. b f li d.

Ui: point important est constilue par les pesees et les mesurages a la basenie el ii la toise. Les enfants se pesent et se mesurent mensuellement cux-nu*mes : rinstituteur surveille, les ćleves choisissent les poids — nieme les petils de 7 ii 8 ans — ćva!uent, additionnent, comptent, inscrirent sur une feuille qui sera signee par les parents :

En decembre, je pesais... ; en janvier, je pese... ; je suis grossi ou mafgri de... (Je devrais lei m’attarder ii riiygiene mais je sortirais de mon sujet).

La lenue d’une cooperalive conduit ii une connaissance prat:que de cer-tains problómeSi Les enfants reęoivent des factures (achat de livres, de maleriel scolaire, dc (ilnis, de couleurs, etc...). Ils les vćrifient et les payent le plus souvent par compte de chćques. Ils ont eu ii calculer (juelle somme ils devraient payer pour plusieurs achats tle films, de livres et de couleurs: les maisflns leur accordaient 10 % de remise sur l’achat de films et 25 % sur la localion, 20 % sur 1’achat de couleurs et 5 % sur 1’achat de livres. Pąrfois aussi, ne voulant debourser qu’une vingtaine de franes póur la location de films, ils avaient a calculer combien ils pourraient s’en procurer sachanl (ju’ils obtiennent 25 % de remise, que les frais de port s’elevent approximativemenl ii 5 fr., que les films de 10 m. se louent 1 fr. 50 et les films de 20 m., 3 franes.

Remarquons comme loujoiirs que ces sortes de payement et de ealcul ne se presentent pas seulement une fois par an, mais en nombre suflisant pour que meme la technique des operations soit acquise.

Nous ajoutons ii cela les comptes et les operations que necessite chaąiie mois la y^rification de la caisse de la cooperalive : addilion de recettes, additions de depenses (et quelles colones!) soustraction, puis yerification de plusieurs centaines de franes accumules le plus souvcnt en menuc inon-naie.

A la lin de Fannee scolaire la caisse de la ćo.operative contenait pres de G00 franes. Nous ne pouvions laisser cette somme en classe ; une simple