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ment k sauvegarder leur responsabilitś par la courtoisio d’une redaction plus ou rnoins óvasive.

A tous les points do vuc donc c’est a 1’opinion publique, je lo repćte, qu'il faul selon moi, s’adresser. Cesi lo procedć le plus correct, le plus efficace ot le plus digne pour la science, car toute attache officielle ne pcut que gćner plus ou rnoins 1’indś-pendance de sa situaticn, la libortć do son langage, et 1'affirma-tion do ses principes.

De grandes esperances s’altachent a la fondalton dc rinstitut de droit international qui, a pcine arnvć a la septifcme annee dc son cxistence, occupe deja unclarge place dansTestime du tuonde savant. Mais c’ost du cótó de 1'opinion publique qu'il est appelć a les rćaliser. C’est la qu*il pourra obtenir et genóraliser parmi les peuples policós la conviction jundique ou il puisera la force et Finduence qni lui sont nćcessaires pour coopercr efficacement a rendre la guerre rnoins freqnente et rnoins barbare. C’est la que serait le beau róle de 1‘Institut de droit international qui, sans se dissimuler l’alternative des succ£$ et des echecs a prćvoir, decla-rerait hien haut, sans iliusion comine sans dófaillaoce, ses aspi-rations sórieuses et tenaces b substituer les equitables Solutions de 1’arbitrage aux sanglantes et basardeuses Solutions de la guerre pour le r^glemenl des conllits intcmationaui.

Cii. LUCAS.

Parts, le 10 fetricr 1881.

Postscriptum. — Au moment de donner le bon a tirer de mes obsenations, on me lit une nomelle lettre de M. Ic conite de Mollke, portant la dato du 10 fevricr, et transmise hier3mars a YAtjence Panas, adressćc 5 M. GoubarefT, membrc de 1’Asso-ciation do la reformę et de la codification des lois intcrnationales.

La oremiere lettre dc M. le conite de MoItLo datee du 11 de-cembre 1880, qui avait paru d’abord dans la Itecue de droit #n-temational, ne m’a ćtć- connue que par sa publicalion dans le Nord du 5 fevrier.

Mes obsenations snr cette lettre deslinćcs a la Itecue dc legis-lalton et redigćcs en datę du 10 fetrier, ont donnę licu a l'in-sertion d‘un fragment fort elcodu portant, couinie le travail dont

il etait ostrait, cettc datę du 10 fevrier, dans lo journal le Sord du 17.

Je n’ai aucune connaissance du Mómoire de M. GoubarelT, mais autanl que j’en puisjugerpar les indications de M. le comte de Moltke, leterrainsur lequel se place M. GoubarefT n’cst aucune-nicnt lo mień, et ainsi les repouses de M. GoubarelT n’ont ricn qui me conccrne.

Pour M. GoubarefT, la guerre est un crime. Pour moi, elle n’cst crime que quand il s’agit de 1’ambition et de la conqućte; elle est un droit, celui de Ićgilime defense,quand elle a pour efTct de sauvegarder 1’independance du pays et 1’intógritó de son terri-toire; et je suis heureux de trouver dans la seconde lettre de M. lo comte de Moltke, sous le rapport de la guerre dćfensire, une precieuse confirmation dece que j’ai cxprimó dans los obsenations que la leeture de sa premiero lettre m’avait suggerees.

Les deus lettresde Al. le comte de Moltke sontdeus documenfs historiques dont on ne peut meconnaitre Timportance. Si l’on veut contparcr ces deus lettres, 1’une antericure, Taulre poste-ricure a Tespose des principes developpós dans mes obsenations, on jugera combicn la secondo s’en ćloigne rnoins que la preniiere, et ce fait est d mes yeux d’une grandę valeur, alors surtout que 1‘illustre feld-marechal dit:

« II est certain que chaque guerre, metne la plus victorieuse, est un malheur pour le pays, qu aucune indemniti lerritoriale iii pecuniaire ne peut compenser 1 cxistence humainc ct le deuil des fainilles. »    C. L.

Fatiuit de i* Reue cmtdjie de Lłcislation et de Jiwspridf.nce

KowetU Serie

Tome X.— .V 3. — Mar* 1881.

P*ris, impr, K. 1'icnos. — A. Cotjiłus & C", 37, iuc des t-cuilluutiiics,

k ii, rue Soufflot.



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